Loisirs et culture

GIANTS : Un voyage dans le temps sur la trace des animaux géants

Partir à la rencontre de onze animaux géants ayant vécu sur Terre après la disparition des dinosaures. C’est le concept de l’expo GIANTS, qui a ouvert ses portes il y a un mois à l’Institut des Sciences naturelles (Bruxelles). De quoi attiser notre curiosité puisque ces créatures sont beaucoup moins connues (mais tout aussi fascinantes !) que les « terribles lézards » qui les ont précédées.

Avec ses modules en feutre clair, dont la plupart sont des reconstitutions stylisées, en taille réelle, des animaux présentés, la mise en scène de l’expo est à la fois sobre, chaleureuse et très didactique. Pendant que les plus jeunes enfants arpentent à grands pas la longueur du titanoboa (un serpent de treize mètres) ou restent bouche bée devant la gueule ouverte du mégalodon (un requin géant), les plus grands s’attardent sur les vidéos, textes courts et activités interactives intégrés dans leurs flancs.

Testée et approuvée par de jeunes enfants

Bien que le musée conseille la visite de l’expo GIANTS à partir de 9 ans, nous l’avons testée avec des enfants de 4 et 7 ans qui en ont bien profité. L’accessibilité de l’expo permet en effet aux adultes de se faire rapidement une idée des infos clés à transmettre aux petit·es, et donc de bien les accompagner : où et quand cet animal a-t-il vécu ? Pourquoi a-t-il disparu ?
Précisons aussi que les animaux évoqués ne sont pas tous terrifiants… Parmi les « bons gros géants » figurent des mammifères aux dimensions spectaculaires, comme le paraceratherium (une sorte de rhinocéros sans corne dont le long cou gracieux rappelle celui de la girafe), le megatherium (un gigantesque paresseux) ou encore le mammuthus (mais oui, celui-là, vous le connaissez déjà !).

Enfants devant le megalodon de l'expo Giants

Les petites bêtes ne mangent pas les grandes, vraiment ?

L’expo se suffit à elle-même, mais on n’en sort pas trop fatigué·e pour prolonger la visite par un petit tour dans les collections permanentes du musée. Avant de rentrer chez soi, cette idée à méditer : les animaux les plus grands sont parfois les plus fragiles face aux transformations de leur environnement, et face à cette petite bête redoutable qu’est homo sapiens. Les géants d’aujourd’hui (requins-baleines, grands singes, rhinocéros…) en savent quelque chose.

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