Santé et bien-être

Max et Lily, âgés de 7 ans, et Max et Lily, sont âgés de 10 ans, et bien des différences séparent ces âges. Mais, en termes d’alimentation, si on accepte une progression naturelle des quantités qui tient surtout compte de la spontanéité de l’enfant, les questions restent les mêmes. Idem pour votre mouflet, pour autant que vous suiviez, avec l’aide de votre pédiatre, sa courbe de taille et de poids, car le surpoids peut le guetter. Et dans ce cas-là, mieux vaut ne pas faire confiance à son appétit, mais normaliser les quantités par rapport à ses besoins.
► Sport : 48 heures après
Il rentre du sport, ivre de fatigue mais la faim au ventre. Du moins, le croyez-vous ! Il est pourtant démontré par de très sérieux spécialistes que quand un enfant fait une activité physique, ce n’est pas au moment même que l’enfant compense l’effort, mais dans les 48 heures qui suivent. Ne l’attendez donc pas au retour du stade avec trois fois plus de pain ou de pommes de terre-carottes. Mieux vaut le laisser tranquille… dans la mesure évidemment où son poids et sa taille évoluent correctement.
► Il frise le surpoids
Vous êtes d’accord pour surveiller votre gamine afin qu’elle ne s’empiffre pas de chips à longueur de week-end. D’accord aussi pour modérer votre gamin qui peut allégrement vider un litre de soda, de préférence à votre insu. Mais à partir de quand devez-vous vous inquiéter d’un éventuel surpoids ? Dès son premier bourrelet ? Ses cuisses un peu enveloppées ? Si au niveau du percentile, vous observez que sa courbe de poids est plus élevée que celle de la taille, vous ne devez pas lui imposer un régime, mais corriger les erreurs que vous faites… de bonne foi. Comment ? En recadrant simplement les heures des repas, les portions à donner, etc. La bonne idée : prendre rendez-vous avec votre médecin, parce que ça ne s’arrangera pas nécessairement avec l’âge !
► Vite, de l’eau !
L’eau maintient l’enfant en bonne santé, elle lui permet aussi d’être attentif et de suivre convenablement la matière en classe. L’eau aide aussi à l’élimination des déchets (sueur, urines et selles) et joue un rôle important dans le contrôle de la température du corps. Ce précieux liquide représente les trois quarts du poids du corps (74 %) pour le nourrisson de 0 à 6 mois. Ce pourcentage décroît progressivement avec l’âge : 65% à l’âge de 9 ans, 59 % pour les garçons et 56 % pour les filles à 12 ans. Ces valeurs se maintiennent à l’âge adulte.
Une perte en eau correspondant à 1 % du poids corporel, affecte les performances physiques, la thermorégulation et l’appétit. Lorsqu’il s’agit de 2 %, la déshydratation affecte les fonctions cognitives comme la concentration, la mémoire. Au-delà de 4 %, l’enfant peut souffrir de céphalées, d’irritabilité, de somnolence, d’hyperactivité, de fièvre, de respiration trop rapide, de tachycardie. Lorsque la perte dépasse 8 % du poids, des troubles de la conscience peuvent survenir, voire la mort. Le déficit chronique en eau peut induire des infections urinaires et des calculs rénaux, mais aussi un risque plus important de constipation. Alors, n’hésitez pas, servez de l’eau à votre enfant plus de huit fois par jour. Vous ne le noierez pas !
Tiens, Max…
… doit recevoir après 8 ans plus d’eau que Lily : 1 575 ml contre 1 425. Quand on sait qu’un verre compte 200 ml, faites-le compte ! Cette quantité peut être répartie en deux prises : une le matin et l’autre dans l’après-midi. Ne pas perdre de vue que ces quantités doivent être augmentées si l’enfant pratique une activité sportive ou a de la fièvre !
►Glucose, l’oxygène du cerveau
Le cerveau utilise beaucoup de sucres : 180 grammes par 24h sont nécessaires pour parvenir à se concentrer. Est-ce pour cela que vous devez laisser votre enfant boire sans limites des sodas ? Les meilleurs sucres sont ceux que l’on trouve dans le pain, et les féculents - riz, pommes de terre, pâtes, etc. Les fruits et les légumes en produisent également.