Crèche et école

C’est le début des examens pour les étudiants du supérieur, universitaire ou non. Comment maximiser ses chances de réussite quand on entame sa toute première session ? La recette miracle existe. Elle est toute simple.
Quand faut y aller, faut y aller. Les fêtes sont terminées. C’est l’heure de faire chauffer les méninges. On a déjà étudié une première fois ses cours pendant la bloque, on a ses plans et ses synthèses, sa méthode à soi, « yapluka » les imprimer une dernière fois dans la caboche. Ça oui, on le sait et ce n’est un secret pour personne. Mais comment rester efficace tout au long de la période des examens pour optimiser ses chances de réussite ? Pour cela, oui, il existe une recette magique.
Étudier, y a pas que ça de vrai !
Ça ne sert à rien d’étudier douze heures non-stop par jour. Le cerveau ne peut pas fonctionner sans arrêt à un haut niveau de concentration. Au bout d'un moment, l'attention faiblit, les infos se mêlent et il devient difficile de stocker de nouvelles données. Une journée compte 24 heures, donc si on étudie 8 heures et qu’on dort 8 heures, il en reste 8 autres pour lever le nez de ses bouquins.
On s’accorde 10 minutes de détente toutes les heures ou 20 toutes les 2 heures, même si on n’en ressent pas le besoin. Après le repas de midi, on est généralement moins productif. On en profite pour sortir se balader, faire du shopping, voir des gens, aller au ciné ou chez le coiffeur… C’est aussi une bonne récompense lorsqu’on a bien étudié. On évite par contre de prendre racine pendant 3 heures devant la télé ou l’ordinateur. C’est plus fatigant que de faire réellement quelque chose.
Bien bouger, bien manger
Et pendant les pauses, on bouge. Une bonne condition physique prédispose le corps et l'esprit au travail intellectuel. Les étudiants qui exercent une activité physique réussissent généralement mieux que les autres. Ça dynamise le corps, libère l’esprit, facilite la détente, la concentration et la motivation, augmente l'attention, et aide à gérer son temps et son stress.
Quand les « exams » approchent, on est tenté de manger une crasse à la va-vite. On opte pour le grignotage-plaisir qui ronge notre stress dans la foulée. Bas les pattes ! Ce n’est pas comme ça qu’on se met en condition pour réussir. La réussite est aussi le fruit d’une alimentation saine et équilibrée :
► Manger quatre repas par jour, à des heures régulières ;
► Manger des sucres lents (pâtes, riz, pain, légumes secs et autres féculents), des fruits et des légumes frais ;
► Boire de l’eau, régulièrement, sans attendre d’avoir soif, pour maintenir la vivacité de son cerveau ;
► Se nourrir d’aliments riches en calcium, en magnésium, en fer, en zinc, en iode, en vitamines A, B, C et E.
On évite :
► de sauter des repas, la faim déconcentre ;
► de consommer des sucres rapides (boissons énergisantes, sodas, chocolat, bonbons…) qui masquent la fatigue sans la supprimer et nuisent à la concentration ;
► d’engloutir des litres de café (nuisances toujours pour la concentration) ;
► de boire de l’alcool qui accentue la déshydratation et nuit à la mémoire.
Dormir moins pour étudier plus ?
Le sommeil est un précieux allié durant cette période de travail intensif. Il permet d’emmagasiner ce qu’on a étudié pendant la journée, de structurer les infos. Dormir favorise aussi la concentration et stimule la mémoire. Alors, non, ça ne sert à rien de potasser toute la nuit. Il faut de un à trois jours pour récupérer d’une nuit blanche. Arriver crevé à un examen sera contreproductif. Et pire, se pointer à une épreuve sans avoir dormi empêchera d’avoir les idées claires et de rester concentré.
Eh oui, rien de tel qu’un esprit sain dans un corps sain pour maximiser ses chances de réussite. Bien sûr, à une bonne organisation, une alimentation équilibrée, et un bon rythme de vie, on ajoutera une bonne dose de travail et de courage. La paresse n’a jamais réussi à personne.
S. G.