Crèche et école

Réforme du décret : un paysage 2.0 pour les étudiant·es du supérieur

Du changement dans l’enseignement supérieur. Dès cette rentrée académique, la réforme du décret Paysage entre en vigueur. Tour d’horizon sur les grands changements et leurs impacts sur la scolarité de vos grands enfants.

« Ta fille ou ton fils sont déjà en BAC* ? », « A-t-il/elle réussi son année ? ». À ces questions, les réponses de parents d’étudiant·es du supérieur sont parfois floues, voire hasardeuses. « Il passe en deuxième, même s’il n’a pas réussi tous ses cours de première année » ou « Elle a décidé de reporter quelques crédits à l’année prochaine pour réussir les examens qu’elle présentait ». Depuis la promulgation du fameux décret Paysage en 2013, les mots « échec » ou « réussite » sont devenus trop étriqués pour résumer clairement l’état de la scolarité des grand·es ados.
La réforme du décret élaborée par la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, ambitionne de rendre le système actuel plus lisible en luttant contre des failles jugées trop nombreuses : allongement des études, rupture de tendance sur les taux de réussite, augmentation du coût des études (surtout pour les jeunes précarisés), isolement social pour celles et ceux qui ne vivent plus en cohorte avec leurs camarades, difficultés psychologiques, voire perte de sens, dans les études. Pour ce faire, la réforme va principalement agir sur deux axes - le programme annuel d’études (PAE) et la finançabilité des étudiant·es -, mais ne concernera pas directement l’ensemble des étudiant·es. Tentons d’y voir plus clair.

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