Loisirs et culture

Le jeudi ? C’est jeux, dis – Ernest et Célestine (Space Cow)

Le jeudi, c’est jeux, dis | Toutes les semaines, le Ligueur vous présente un nouveau jeu, testé et approuvé par les parents. Cette semaine, nous mettons sous le feu des projecteurs le premier jeu coopératif de cette rubrique. Et quoi de mieux pour ce faire que de se plonger dans l’univers poétique des deux héros préférés des enfants : les inséparables Ernest et Célestine. Inséparables, vraiment ?

On ne vous fait pas l’insulte de vous rappeler ce qu’est un jeu coopératif. Si ? Bon, allez, pour les élèves dans le fond de la classe qui n’ont pas suivi. Il s’agit d’un jeu qui se déroule en équipe. Les un·es avec les autres et non pas les un·es contre les autres. D’ailleurs, de plus en plus de jeux proposent deux formules : une compétitive, l’autre coopérative. C’est donc ensemble, entre joueurs et joueuses, que vous allez aider nos deux compères à sortir des méandres de cette ville truffée d’embûches.

Plein le dos
Alors, comment sortir nos deux héros de ce mauvais pas et leur permettre de se réunir ? À chaque tour, vous piochez une tuile à l’effigie d’Ernest ou de Célestine. Elles affichent des symboles. Des dents, des pinceaux, des voitures, etc. Vous allez les faire deviner à un·e membre de l’équipe. Comment ? En lui dessinant sur le dos. Oui, oui. Et quand le bon emblème a été trouvé, vous avancez d'une case le personnage concerné. Facile. Attention, dans le cas contraire, vous ajoutez un jeton Police au centre du plateau.
L’objectif de cette odyssée poétique est on ne peut plus simple : faire en sorte que nos deux amis se rejoignent avant que la police ne boucle entièrement la ville et empêche les retrouvailles de nos ours et souricette préféré·es.
Si on a eu un peu peur de la dimension trop promotionnelle de ce jeu, on ne peut que féliciter les créateurs/créatrices d’avoir reproduit ce qui pourrait ressembler à un épisode truculent de nos héros à la ligne claire. L’univers est très bien retranscrit. Est-ce que les chroniqueurs et chroniqueuses seront d’accord avec nous ?

► CE QU'EN DISENT LES PARENTS
C’est d’abord un enseignant qui nous en parle. Paolo, fan absolu de l’univers d’Ernest et Célestine. Il l’a fait tester auprès de sa classe de maternelle qui va de 3 à 6 ans. L’enseignant est convaincu que c’est le jeu idéal pour « développer la motricité fine et le sens du graphisme des enfants. Nous y avons joué par petits groupes de 6. À chaque partie, les gamin·es sont happé·es par le jeu. Les parties se déroulent vite, ce qui permet de les maintenir dans un certain état de concentration. Maintenant, ce qu’il faudrait pour que le jeu perdure, c’est une extension avec des nouvelles tuiles pour ne pas tourner autour des mêmes motifs ».
Crainte partagée par Caroline, maman de trois enfants de 3, 5 et 8 ans qui, en allemand dans le texte, nous explique qu’« il y a peu de tuiles à dessiner. J’ai peur que le jeu s’épuise vite. Autre chose – et j’ai posé la question à ma fille de 5 ans –, c’est la présence de la police. Pourquoi est-ce qu’elle joue le rôle du bad guy (ndlr : le méchant) ? Sinon, le jeu est beau. J’aime beaucoup les deux personnages principaux. Et l’idée de se dessiner sur le dos est vraiment super. Les règles ont été vite assimilées. Très bien pour des enfants de 5-7 ans. Un peu facile au-delà, comme pour ma fille de 8 ans ».
Mais on sait combien les grand·es aiment aussi la facilité pour épater les plus jeunes et montrer aux parents comme ils et elles ont grandi. Et ce n’est pas Ernest et Célestine qui vont nous contredire sur ce point.

Toutes les semaines, le Ligueur vous présente un nouveau jeu, testé et approuvé par les parents.

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