Loisirs et culture

Le jeudi, c’est jeux, dis – Gummiland (Blue Orange)

Le jeudi, c’est jeux, dis | Toutes les semaines, le Ligueur vous présente un nouveau jeu, testé et approuvé par les parents. Mais cette semaine et une fois par mois, nous donnons la parole aux enfants. Nous avons donc joué avec eux à Gummiland, un jeu sucré et ultra-vitaminé qui a remporté un franc succès auprès de nos chroniqueurs et chroniqueuses en herbe.

Mercredi après-midi dans la bibliothèque de Forest (la Biblif), commune de la Capitale. Monsieur Mouche s’affaire. Il met en place trois tables avec différents jeux que nous voulions tester avec lui. Pourquoi cela ? Parce que l’homme est passionné par l’idée de faire jouer les enfants. Une horde de joueuse et joueurs juniors entre 6 et 12 ans a défilé dans ses ateliers et a pu s’essayer aux échecs, aux jeux de rôles ou autres jeux de plateau. Aujourd’hui, nous attendons donc huit enfants, entre 6 et 9 ans. Plusieurs jeux sont à leur disposition. Des jeux avec des donjons, des dragons, puis cette drôle de boîte bariolée : Gummiland.

Au pays des Gummiz
Cap sur le pays où poussent les bonbons. Sur la table, quatre petites boîtes. Nous y jouons d’abord avec Nouma, 9 ans, joueuse invétérée qui a découvert les échecs à la Biblif. Ilène, 6 ans, Dune, 8 ans, et son petit frère Arto, 7 ans. Monsieur Mouche explique le jeu de façon très claire. À tel point qu’en un tour, les enfants ont compris. Le principe ? Il est né de l’auteur allemand Marco Teubner, créateur de Perlatête, l’Âge de Pierre junior, etc.
Les parties se disputent de 2 à 4 joueurs. Le but est de dompter des bonbons récalcitrants. Pour cela, il va falloir les amadouer avec des fruits qui vont rapporter des points en fin de partie.
Monsieur Mouche nous apprend que Gummiland a la particularité d’enseigner une mécanique moderne aux enfants : le deckbuilding (voir encadré).
Pas de cartes ici, mais bien des tuiles très solides et une petite boîte, le tout combiné astucieusement pour permettre au joueur ou à la joueuse de piocher deux tuiles lors de son tour. Une fois en main, elles vont permettre d’en dompter une autre de la réserve au centre du jeu. Cette petite manipulation ajoute évidemment beaucoup au plaisir de jeu.
Pour les joueurs et joueuses plus aguerri·es, il existe également une version « avancée » dans des petites boîtes séparées du jeu de base, qui apportent de nouvelles règles et d’autres mécaniques de jeu. Verdict ?

« J’aime bien le suspens »
Très vite, les enfants assimilent les règles du jeu. Nouma, du haut de ses 9 ans, devient maîtresse du jeu. Elle conseille, elle aide, elle mène. On les sent happés. On les voit développer des stratégies qu’ils commentent avec passion. « Je vais laisser passer un tour, comme ça, après, je jouerai la carte avec les fraises et le citron qui va me faire gagner quatre points », commente l’une absorbée par la partie. Qu’est-ce qui leur plaît le plus ? « Les couleurs et le fait de compter les points », dit Nouma. « Moi, j’aime bien le suspens », reprend Arto. Ilène, elle, adore la dynamique. Passer la plume pour ramasser les tuiles.
En fin de compte, on se rend compte que les stratégies des un·es et des autres servent surtout à prolonger le jeu. Les points sont comptés. Même pas besoin de savoir qui a perdu ou gagné. Les enfants se sont « trop amusés ». Idem pour le groupe suivant. Toutes et tous nous disent qu’ils et elles y joueront de nouveau avec plaisir. On sent que certain·es vont même le réclamer à leurs parents. Ça sent l’indigestion de bonbons à plein nez cette affaire.

EN SAVOIR +

Le deckbuilding

Monsieur Mouche nous en dit plus sur ce principe. Il consiste à améliorer un tas de cartes (ici des tuiles) en en achetant d’autres parmi une réserve visible de tou·tes. La pioche du joueur ou de la joueuse se vide et se régénère au fil de la partie. Les nouveaux éléments s’ajoutent à la pioche et vont permettre à leur tour d’en acheter d’autres encore mieux. Cette mécanique basée sur l’estimation des probabilités est répandue dans le jeu de société moderne. Combiner des cartes avec des effets complémentaires (éliminer des cartes faibles, piocher plus de cartes, etc.) permet d’optimiser son paquet et de le rendre plus efficace en cours de partie.

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