Loisirs et culture

En période de crise, le livre reste une valeur-refuge et la lecture une activité qui permet de s’évader, mais aussi de se recentrer ou de réfléchir le monde. Pour les parents comme pour les enfants. Bibliothécaires, conteurs et conteuses ou volontaires du prix Bernard Versele font partie des convaincu·e·s, comme Florence Prumont qui est les trois à la fois et d’abord maman.
Nous arrivons tôt à Perwez, une ville moyenne à l’est du Brabant wallon. Le ciel est gris. Il pleut. Les labours ont gardé quelques traces de neige. Les rues de la ville sont vides et les vitrines des cafés éteintes, pandémie oblige. Dans une ruelle à l’arrière de la maison communale, une façade éclairée. Une joyeuse enseigne orangée avec le logo d’un livre ouvert d’où sort un village. Des dames s’activent à ranger des livres dans leurs rayonnages. Des affiches promeuvent la lecture. Une oasis dans la grisaille hivernale. Je suis accueilli par une phrase peinte sur le trottoir : « Si vous ne savez pas par où aller, vous êtes sûrs de ne jamais y arriver ».