Loisirs et culture

Les Tours Ambulantes (Oya)

Toutes les semaines, le Ligueur vous présente un nouveau jeu, testé et approuvé par les parents. Aujourd’hui, c’est une bande de petit·es joueurs et joueuses qui s’improvise chroniqueurs et chroniqueuses, encadrée par le célèbre Monsieur Mouche. Et comme la course de la rentrée a suffisamment duré comme ça, il est temps de souffler un peu. Pour cela, on vous propose un voyage dans le temps. À l’époque des châteaux, des sorciers, sorcières et autres animaux magiques. Vous savez, cette époque peu connue, hors frise scolaire, que l’on appelle... l’heroic fantasy.

On voit bien que les éditeurs de jeux ramènent de plus en plus l’univers heroic fantasy à hauteur d’enfants. Pour un succès quasi immédiat. Monsieur mouche, qui anime des ateliers ludiques à la Biblif, la bibliothèque de Forest et avec qui nous avons la joie de voir jouer bambins et bambinettes, de récolter leurs réactions à chaud, déroule : « Clairement, de tous les jeux que l’on a proposé, c’est le préféré des 8-9 ans. Les plus jeunes apprécient surtout le matériel : les tours en carton et les pions en forme de sorcier à chapeau pointu ». Allez, faisons le tour du château.

Se déplacer sur des tours ambulantes. Et pourquoi pas ?

Les Tours Ambulantes est un jeu pour 1 à 6 joueurs. Son principe repose sur le fait que joueurs et joueuses remplissent leurs fioles de potions et amènent leur équipe de sorciers dans le donjon du Corbeau. Pour ce faire, ils et elles vont déplacer les sorciers et les tours - d’où le nom du jeu - sur lesquelles se trouveront parfois plusieurs de ces ensorceleurs.
Monsieur Mouche, expert des sciences du jeu, nous explique : « Ce titre presque abstrait, de deux auteurs renommés, Wolfgang Kramer et Michael Kiesling, (l’auteur d’Azul, rien que ça), est très stratégique. Un peu long. On voit bien que les petits joueurs et petites joueuses cherchent avant tout à amener leurs sorciers dans le donjon, ignorant bien souvent la possibilité de remplir leur potion, qui ne leur apparaît que comme un objectif secondaire. Je trouve personnellement le jeu plus adapté pour les 10 ans et plus, et moins pour les 8 ans ».
On ne peut que constater l’entrain des enfants et l’attirance immédiate du jeu. Il faudra certainement quelques tours - pardonnez le faible trait d’esprit - et quelques parties pour que les enfants saisissent toutes les nuances et puissent jouer en parfaite autonomie. Ça n’en reste pas moins un jeu familial plein de ressorts et de stratégies qui promet quelques heures… magiques.

► CE QU'EN DISENT LES ENFANTS

Nouma fait partie de celles qui ont saisi le jeu tout de suite. « On a l’impression de se raconter une histoire », dit-elle. D’autres semblent un peu largués, mais ne lâchent pas leur intérêt pour autant. On sent qu’ils ont très envie de saisir ces grosses tours pour inventer d’autres jeux avec. Arto et Ilène, de leur côté, voguent vers des cîmes moyenâgeuses, on les sent transposer. Les différents groupes qui y ont joué se sont creusé les méninges, puis mis d’accord sur une façon de jouer. Irrémédiablement attirés par ce jeu-là, la complexité des règles ne les a ni rebutés, ni découragés. Au contraire, on les a senti accrochés et ont même pu jouer en toute autonomie. « J’ai hâte d’y rejouer », ont-ils clamé. Et il n’est pas incertain que quelques-uns d’entre eux finissent même par devenir sorciers. Il en a été question en tout cas.

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