Loisirs et culture

Carl Norac : « Quand le monde vacille, on retourne à la poésie »

Carl Norac est notre poète national belge depuis début 2020, une année comme le monde en a rarement connue. Une pandémie planétaire et des confinements à répétition. Dans ce contexte, qui eut cru que la poésie, genre qui ne fait ni la une des médias, ni des succès de librairies, apporterait ce petit quelque chose en plus qui renoue avec l’essentiel ? Nous avons rencontré l’écrivain chez lui, à Ostende.

Carl Norac vit dans un immeuble à un jet de galets de la plage, derrière l’hippodrome et la belle bibliothèque municipale. Mais pourquoi ce francophone s’est-il donc installé dans cette station balnéaire moderne ? « Cela fait vingt ans que j’y écrivais dans l’appartement de mes parents. Après plusieurs années vécues en France, j’y ai acheté une maison il y a un an et demi dans un des derniers quartiers populaires de la ville. Je m’y suis installé pour la mer, qui est très inspirante, mais aussi pour explorer l’autre part de mon pays ».
Une jolie maison rénovée, où sa table d’écriture est installée le long d’une mezzanine qui donne sur de hautes baies vitrées et le ciel du Nord. « Pour écrire, je dois plutôt être dans la rue, le mouvement, le vent, le souffle des autres, les disputes, les battements de cœur. J’écris en marchant et dans les cafés. Ostende convient bien à ça. À la maison, j’ai plus besoin de musiques pour écrire, ce qui explique les nombreux textes sur des musiciens ».

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