Loisirs et culture

Fureur de lire avec Rue du Monde et Le port a jauni

Lire, ça m’dit met la lecture à l’honneur avec l’album J’ai le droit d’aimer les livres (et le chocolat !), d’Alain Serres et Aurélia Fronty (Rue du Monde) ainsi qu’avec une lecture d’albums bilingue français-arabe avec Walid Taher et Mathilde Chèvre des éditions Le port a jauni au Wolf à Bruxelles et la Fureur de lire.

Du 11 au 15 octobre se tient La Fureur de lire. Voici précisément un album où le plaisir de lire est formidablement mis à l’honneur dans une farandole de couleurs joyeuses et de personnages divers. J’ai le droit d’aimer les livres (et le chocolat !), d’Alain Serres et Aurélia Fronty (Rue du Monde) succède à J’ai le droit d’être un enfant, J’ai le droit de sauver ma planète et Tous les enfants ont droit à la culture, des mêmes auteurs.
J’ai le droit d’aimer les livres commence dès la petite enfance avec un bébé qui découvre les sons et à travers eux les mots. La sensualité de la lecture est mise en avant à travers le toucher et la vue. Avec l’apprentissage des lettres et des mots, c’est à la fois la découverte du monde, l’autonomie et l’heure des choix qui s’offrent à l’enfant. C’est aussi le livre-lien qui est ici célébrer, à travers la transmission d’histoires, de valeurs, d’univers culturels et tout simplement le prêt d’ouvrages dans une grande ronde amicale.

On y découvre que le livre est une vraie école de vie (et qu’il y a même certains ouvrages qui expliquent comment on fait les bébés !). La petite lectrice qui nous raconte cette histoire millénaire salue au passage les bibliothèques du monde entier, lieu d’échange, de démocratisation culturelle et de proximité. Elle nous présente au final un géant particulier, Bouquinal, qui grandit de livre en livre.
Au final, cet album-miroir est une manière de rappeler de manière joyeuse que le droit au livre est inscrit dans la Convention international des droits de l’enfant promulguée en 1989 que 196 pays se sont engagés à respecter. Une affaire joyeuse donc, mais aussi sérieuse. Pour les 4-7 ans

Côté animation, vous allez avoir l’embarras du choix dans les jours qui viennent avec cette formidable opération qu’est La Fureur de lire proposée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Du 11 au 15 octobre, voici cinq jours pour une orgie d’histoires et d’images, des rencontres, des lectures, des expos, des ateliers, des concours de Bruxelles à Virton et de Mouscron à Malmédy ! Pour tous les âges avec des albums distribués dans les consultations ONE (C’est le petit qui monte, d’Émile Jadoul, aux éditions Pastel), dans les classes de 1re maternelle (Ribambelle, de Mathilde Brosset, aux éditions Versant Sud) et de 1re primaire (Toute une montagne, de Marie Colot et Françoise Rogier, aux éditions À pas de loups). Sept plaquettes sont également distribuées au grand public, dont – pour les parents – Mais ça va pas non, de Peter Elliott (dès 3 ans) et Le grand bassin, de Nina Six, qui a réalisé l’affiche cette année (dès 10 ans).

Dans toutes les manifestations autour du livre, nous avons pointé celle du Wolf, maison de la littérature jeunesse du centre de Bruxelles, qui a invité l’artiste égyptien Walid Taher pour sa 8e résidence internationale du 10 au 15 octobre. Avec sa traductrice Mathilde Chèvre, également directrice du Port a jauni de Marseille, il propose le samedi 14 octobre à 11h une lecture d’albums bilingue français-arabe ouverte à touꞏtes à partir de 5 ans.
Né au Caire en 1969, peintre, illustrateur, caricaturiste, Walid Taher fait partie de l’avant-garde de la création arabe en littérature pour la jeunesse. Sans compter qu’il a été pendant quinze années directeur artistique de la grande maison d’édition égyptienne Shorouk. En septembre 2016, Walid Taher rejoint l’équipe des éditions Le port a jauni et reste en résidence artistique prolongée à Marseille. Depuis le printemps 2020, Walid Taher est retourné vivre dans son pays où il poursuit son travail d’illustrateur jeunesse, tout en consacrant beaucoup de temps à la peinture sur grands formats.
Ses illustrations accompagnent des textes de factures très diverses, essentiellement poétiques où le français et l’arabe s’entremêlent de manière esthétique. Il a déjà publié sept livres au Port a jauni, dont le dernier en date, ses Thoulathiyat d’automne, avec des poèmes de Christian Tortel. De cette maison marseillaise, nous avons déjà eu à cœur de présenter dans le Ligueur certains livres qui se présentent sous la forme de carnets particulièrement soignés. Quelques-uns de leurs textes sont repris en version sonore et en libre écoute sur leur site : www.leportajauni.fr .

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