Développement de l'enfant

La solidarité, c’est comme une boîte de chocolat…

Intégrer des enfants sourds et malentendants en enseignement ordinaire ? Oui, mais ça a un coût. Alors, chaque année, durant le mois de février, l’asbl Apedaf organise une grande vente de chocolats à Bruxelles et en Wallonie dont les bénéfices sont intégralement reversés au soutien pédagogique des enfants sourds et malentendants. Grâce à un accompagnateur ou une accompagnatrice, ils peuvent ainsi avoir accès à un parcours scolaire de qualité comme tout autre enfant.

Tous à l’école. Curieusement, alors que l’on entend de plus en plus parler de cette opération, à mesure qu’elle est médiatisée, les ventes, elles, sont en berne. Josée Comparato, coordinatrice pédagogique, l’explique. « Il y a quelques années, nous écoulions 1 200 caisses de chocolat. L’an passé, nous en avons écoulé 400. Ça s’essouffle, hélas. De manière générale, il y a une forme de désengagement de la vie associative. Tout le monde court, est overbooké. Tout coûte cher. On connaît des crises à répétition. Pour certaines familles, vendre auprès de sa communauté, c’est compliqué. Il y a un phénomène régional. Dans un village, si tant est qu’un parent fasse partie du comité de quartier, tout le village achète. En ville, c’est une autre dynamique ».
L’occasion donc de remettre l’association de parents d'enfants sourds et malentendants, l’Apedaf, sous le feu des projecteurs et de se replonger dans sa philosophie.

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