Société

Mohamed-Salim Haouach n’a pas rien à dire

Ouvrir le dialogue à propos des violences policières et les mettre en scène sur les planches du pays via le théâtre-action, telle est la mission du metteur en scène et directeur artistique de l’asbl Ras El Hanout. Ma Andi Mangoul (Je n'ai rien à dire) est une aventure courageuse, périlleuse. Mais emplie de voix d’enfants, de parents et d’histoires qui n’ont jamais été racontées. Parlons vite de ce projet à ambition collective, à vocation humaniste, avant que ça ne déborde.

Molenbeek la bouillonnante. Non loin du calme plat du canal, dans la presque endormie rue du Ruisseau, est amarré le drakkar Ras El Hanout, théâtre et lieu de vie dont Mohamed-Salim est l’amiral. L’équipage est sur le pont, l’homme à la carrure d’ogre fait faire le tour du propriétaire. Il voit en quatre dimensions et partage avec générosité ses projets.
Une fois installé à ses côtés, Ligueur oblige, on évoque son biotope familial. Ses sœurs, dont Ihsane Haouach, commissaire du gouvernement auprès de l'Institut pour l'égalité hommes-femmes qui a démissionné pour une polémique très politico-dramatique sur son voile. Puis son père, Ahmed Haouach, arrivé en Belgique en tant qu’attaché culturel à l’ambassade marocaine et qui a piloté un programme test pour enseigner et la langue et la culture de son pays aux gendarmes belges dans les années 80. C’est d’ailleurs là que tout commence…

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