Vie pratique

Plus de sécurité : à vélo

La circulation, la pollution, les changements de mentalités nous incitent de plus en plus à utiliser le vélo comme moyen de transport. C’est bon pour la santé, ça ne consomme pas de carburant, c’est facile à garer et c’est écologique… Mais rouler à vélo signifie aussi prendre des précautions. Passage en revue des « incontournables » avec Vias Institute.

Ne le lâchez pas… d’une roue !

Avant 10 ans, un enfant n’est pas prêt pour rouler à vélo, seul, dans la circulation. Ses 10 ans atteints, assurez-vous qu’il maîtrise suffisamment son engin, qu’il démarre sans zigzaguer, qu’il roule droit même à petite vitesse, qu’il puisse ralentir et freiner correctement (sans mettre les pieds à terre), qu’il conserve une trajectoire rectiligne en tendant le bras ou en regardant à l’arrière.
À partir de là, vous pourrez commencer à rouler en rue avec lui. Au début, placez-vous à sa gauche afin que vous rouliez entre lui et la circulation. Quand il aura un peu plus d’expérience, vous pourrez rouler derrière lui. Montrez-lui l’exemple de ce qu’il faut faire, il vous imitera et prendra ainsi de bonnes habitudes. Les enfants de moins de 9 ans qui ont un vélo dont les roues ont un diamètre de 50 cm maximum peuvent toujours rouler sur le trottoir.

Du tricycle au vélo

Vers l’âge de 3 ans, il est apte à monter sur son premier vélo. Munissez son engin de petites roues qui lui permettront peu à peu de trouver l’équilibre et l’assurance nécessaire. Il roule de plus en plus vite ? C’est un indice : bientôt, les stabilisateurs disparaîtront et la carrière de votre petit cycliste pourra commencer. Adaptez-vous à son rythme et ne lui transmettez pas votre anxiété. Faites réviser le vélo régulièrement sans oublier de régler la selle et le guidon au fil du temps. Changez de modèle tous les trois ans.
Dès son plus jeune âge, habituez votre enfant à porter un casque. Celui-ci doit avoir la bonne taille et être homologué selon les normes européennes portant le label CE. Il doit couvrir les tempes et être équipé d’un système de fermeture et de réglage des sangles facile à utiliser. Un casque de couleur vive permet d’être mieux vu dans la circulation.

Aïe, il veut un cyclomoteur

Deux types de cyclomoteurs pour les 16-18 ans.
Classe A : ce type de cyclomoteur a une puissance maximale de 50 cc et ne dépasse pas 25 km/h. Il ne faut pas de permis pour le conduire. Il doit être équipé d’une plaque jaune à l’arrière. Il peut être conduit à partir de 16 ans.
Classe B : sa puissance est également de 50 cc et sa vitesse maximale ne dépasse pas les 45 km/h. Il faut un permis A limité pour le conduire.
En échange du droit de conduire un deux-roues, votre adolescent doit s’engager à respecter les règles de sécurité que vous aurez établies ensemble (lire l’encadré La sécurité d’abord !)

La sécurité d’abord !

5 RÈGLES POUR BIEN ROULER À SCOOTER

  1. Ne pas le trafiquer. Conçu pour ne pas excéder les 45km/h, la moindre modification risque de nuire au freinage et à la tenue de route. En cas d’accident, si la compagnie d’assurance prouve que le moteur impliqué a été trafiqué, elle indemnisera la victime, mais se retournera contre le conducteur qui devra rembourser tous les frais. Pour rappel, le parent est le responsable légal de son rejeton !
  2. S’équiper. Gants, blouson, pantalon pour se protéger les membres en cas de chute et ce, même s’il fait chaud et un casque attaché, en bon état dont la coque extérieure n’est pas abîmée. Les achats en occasion sont à proscrire !
  3. Respecter les distances de sécurité et rouler à distance d’une largeur de portière environ des véhicules stationnés.
  4. Essayez de garder une vitesse qui n’excède pas 20 km/h par rapport à la vitesse des voitures de la file.
  5. Ne pas freiner en virage. Attention : la distance de freinage s’allonge par temps humide.

Danger

ÉCOUTEURS : DÉGAGEZ LEURS OREILLES !

Le nombre d’accidents graves augmente sans cesse pour les porteurs d’écouteurs ! Une étude réalisée par l’Université du Maryland nous apprend que 9 accidents sur 10 se déroulent en zone urbaine et que dans la majorité des cas, ce sont des adolescents et de jeunes adultes qui sont concernés. L’étude précise que les victimes ont été averties par la présence d’un danger par des coups de klaxon ou des appels de tiers et qu’ils n’ont pas réagi.
Au-delà de supprimer les bruits extérieurs, la musique réduit les ressources cérébrales dévouées à l’environnement extérieur. À noter que cette étude ne prend pas en compte les téléphones portables et les kits mains-libres, ce qui devraient encore faire monter les statistiques.
En Suisse, où l’on dénombre près de 80 piétons tués et plus de 700 grièvement blessés, les chauffeurs et autres conducteurs professionnels crient leur ras-le-bol et militent désormais pour l’interdiction pure et simple des oreillettes et autres casques audio dans la rue !

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