Développement de l'enfant

Quand la lecture se partage à voix haute

Vous adorez lire des histoires à votre enfants ? Vous appréhendez le moment où il maîtrisera tellement bien la lecture qu’il n’aura plus besoin de vous pour décoder un livre ou un album ? Voici quelques pistes pour continuer à vivre cet intense moment de partage qu’est la lecture à voix haute.

« C’est resté une tradition. À Noël, notre père nous raconte une histoire avant de passer à table, une nouvelle qu’il a écrite généralement durant le mois de décembre. Cette année, on a respecté la coutume. Même séparés par le Covid. On a fait ça par Zoom. C’était différent, mais jamais on n’aurait voulu se priver de cela. Pour rien au monde. »
Salomé, 26 ans, raconte cette anecdote avec un peu de fierté dans la voix. Celle qui fait vibrer les cordes vocales entre émotion et secret divulgué. Voilà de quoi rassurer tous les parents qui ont peur de voir s’effilocher ce plaisir partagé de la lecture à voix haute. Bien sûr, le cas de Salomé n’est peut-être pas la règle, mais il montre que la lecture en famille peut se décliner de façons bien différentes.
La lecture à voix haute, c’est, au début, un sésame pour tous les bambins. La voix d’un papa ou d’une maman, d’une mamy ou d’un grand frère, accompagne des images, décode des signes cabalistiques jetés sur des feuilles de papier. Cet accompagnement-là vaut de l’or. Au fil du développement, il permet à l’enfant d’identifier des sons, de reconnaitre les intonations, de renforcer sa capacité d’écoute, d’enrichir son vocabulaire, de se familiariser aux livres et à la lecture. On vous a vanté mille fois tous les bénéfices de cette lecture dans les pages du Ligueur, entre ouverture au monde et exploration de l’imaginaire.
Reste que vers 7-8 ans, les petiot·e·s commencent à devenir autonomes. Les mots qu’ils ont sous les yeux n’ont plus forcément besoin d’interprète. Et les parents sentent peut-être un moment d’intimité leur échapper. À défaut de créer un rituel comme le père de Salomé, on peut déjà simplement prolonger cette relation par le livre en initiant son enfant à la lecture à voix haute. Pour conserver ce partage autour de la lecture, mais aussi pour toute une série de bienfaits, outre le simple fait de nourrir l’attrait pour les bouquins.

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