Développement de l'enfant

Santé mentale et covid : éclaircie en vue pour les ados ?

Pas de réponse univoque à la question posée dans le titre. Si une bonne partie des ados vont mieux, on ne peut pas extrapoler la donne et en faire une généralité. Il y a un an, le Ligueur titrait « Les jeunes en bavent, soutenons-les ». Douze mois plus tard, on a repris contact avec deux ados et cinq professionnel·le·s.

« Je me porte plutôt bien », répond, d’entrée de jeu, Sébastien, âgé aujourd’hui de 19 ans. En mars dernier, il se disait désabusé de la réorientation forcée dans l’enseignement technique, faute d’évaluation au second semestre. L’enseignement à distance, très peu pour lui. « C’est un peu comme un coureur qui s’inscrit sur une course de 20 kilomètres et qui doit s’arrêter d’un coup. Quand il reprend sa course, on lui demande de courir deux fois plus vite pour rattraper son retard ».

Ce qui a changé pour Sébastien depuis l’an dernier ? « J’ai pu retourner à l’école en présentiel, je me vois avancer. Et puis, surtout, j’ai repris les activités en dehors de l’école. Ça change tout ».

Les clubs de sports, les mouvements de jeunesse, en définitive toute collectivité qui permet au jeune de se retrouver avec ses pairs constitue un facteur protecteur de sa santé mentale. « Depuis que je travaille dans la santé mentale, je me rends compte que la meilleure aide passe souvent par l’informel », constate Didier De Vleeschouwer, coordinateur du réseau de santé namurois Kirikou.

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