Loisirs et culture

« AUTONOME – FACILE – ACCESSIBLE - ABSTRAIT… SMARTGAMES »

« AUTONOME – FACILE – ACCESSIBLE - ABSTRAIT… SMARTGAMES »

Si vous suivez nos différentes sélections jeux, vous le savez, tous les ans, nous professions qu’un jour nous consacrerions un article entier à SmartGames, l’inépuisable éditeur, chéri des parents et de leurs enfants. Il est l’heure. Attention, séquence élogieuse.Promis, on le jure sur la tête de notre jeu abstrait préféré de tous les temps (Lijna de Steffen Spiele en ce qui concerne votre serviteur), nous n’avons aucun partenariat commercial avec la firme flamande qui sévit dans le monde du jeu depuis trente ans. Seulement, depuis que l’on fait chroniquer les jeux aux parents, cette année encore, on l’a entendu prononcé au moins une fois par rendez-vous : « Ce n’est pas un jeu, c’est mieux, c’est un SmartGames ». Année après année, l’éditeur nous épate, tant par sa pléthorique production que par la façon dont il se réinvente.

Commençons par CORGI qui fonctionne à merveille chez les enfants, ici testé par Audrey et ses deux garçons de 7 et 11 ans : « Ils sont très emballés et font les défis ensemble. Le design est très attractif, les défis évolutifs, il y a même un aspect multimodal qui promet plein de variations de jeu. C’est du pur SmartGames, dans la droite lignée des Chaperons rouges et Temple trap ».
Du SmartGames, donc, sans grosses surprises, si ce n’est un petit chien super mignon. Ce n’est pas la regrettée Queen Elizabeth, grande fan des Corgis, qui nous contredira.

Mais SmartGames n’est jamais là où on l’attend. La preuve avec notre coup de cœur, qui est cette année CHUTE LIBRE. Testé et approuvé par un bon nombre de familles, et même des membres de la rédaction, dont Valentine, maman de deux enfants de 4 et 7 ans que l’on croise inopinément dans la rue devant l’école de ses rejetons, visiblement pressée. « Les enfants veulent que j’aille les chercher plus tôt… pour pouvoir justement rejouer à Chute Libre et finir le jeu ».
Le principe ? Connie, maman de deux enfants de 4 et 8 ans, nous l’explique : « On retrouve les défis habituels, mais, cette fois, ils vont servir à faire des circuits de billes. On se demande donc, comment faire pour que la bille bleue qui est dans le pot vert finisse par retrouver son camp, par exemple. On monte plein de circuits et ça a un côté très gratifiant de voir les billes rouler là où on a fait en sorte qu’elles aillent ».

Les autres succès, ce sont les GENIUS. Nous avons testé les Square et les Stars qui reposent tous deux sur un principe de duel. Ici, l’éditeur flamand se réinvente avec son propre savoir-faire. Maurine, Franck et leurs deux filles de 10 et 13 ans déroulent la règle : « On s’affronte sur deux petits plateaux individuels. On lance les dés pour réaliser un défi. Il est question de bien réfléchir pour insérer toutes les pièces sur le plateau. C’est intelligent, rigolo, ingénieux. On monte de niveau pour user de plus en plus de logique ».
Clémentine, journaliste de la rédaction, l’a testé également avec Félicie, 8 ans. Parce qu’elle est « la seule de la famille à avoir la patience d’aller au bout des défis SmartGames. Elle aimait déjà les petits IQ de poche. Avec Genius Stars, la maison d’édition améliore le boîtier et offre de l’espace, c’est tout une étoile qu’on peut investir. Objectif ? Réussir à répartir les onze pièces colorées de tailles et formes différentes autour des sept bloqueurs ». Ici, le côté défi, la solidité du matériel, la mécanique de jeu ont séduit la mère et la fille.
Autre journaliste de la rédaction, la deuxième Valentine, a joué à la version Square avec son Basile de 13 ans. « Qui m’a battu, le petit salopard ». Même constat : super principe. « On se dit en lançant les dès que c’est impossible de tout faire tenir sur le plateau et, à chaque fois, magie, après avoir fait chauffer le cerveau, ça marche ».

Est-ce tout au niveau des réinventions ? Non ! SmartGames étoffe sa gamme IQ. La qualité de jeu est de nouveau au rendez-vous. Après le IQ mini, les IQ XXL dont on a chanté les louanges dans ces colonnes, voici les Gears et Stars, qui, s’ils ne réinventent pas le principe, viennent complexifier et torturer les méninges des amateurs et amatrices de ces improbables casse-tête-puzzles.
Dans cette dynamique, la surprise vient de REVERSO, où l’on retrouve le côté « auto défi » de l’IQ mini, cette fois sur les deux faces de la minuscule surface de jeu qui tient dans la poche. Le jeu idéal à moins de 10€ qui peut compléter ou faire office de petit cadeau de table… et voler la vedette à des jeux plus onéreux !

Enfin, dans sa stratégie de conquête du territoire du jeu, SmartGames ne s’arrête pas en si bon chemin. Avec LUT’UN DEUX TROIS, c’est aux petit·es de moins de 7 ans que l’éditeur s’adresse. En bois, cette fois. Un peu comme dans Safari Photo. L’idée, ici, consiste à reproduire des formes à partir d’illustrations avec de tout mignons lutins et des pots. Verdict ? Émilie, maman d’un lutin de 3 ans : « Mon fils le réclame depuis une semaine. Il y joue seul pendant de longs moments. Après l’école, c’est vraiment super. En plus, SmartGames, qui nous a habitués à un plastique qui est sa marque de fabrique, crée ici un jeu entièrement en bois. Je ne vous cache pas que mon fils s’en sert même parfois comme jouet ». On est certain que l’éditeur n’en prendra pas ombrage.

COUP DE COEUR ABSTRAIT

► OXONO (COSMOLUDO)

Il n’y a pas que les SmartGames dans la vie. La preuve avec Cosmoludo, dont on vous parle depuis ses premiers jeux, avec l’ingénieux Jinns of the lake. Cosmoludo nous avait séduits, il y a deux ans, avec YOXII. Les voilà de retour et en pleine forme avec OXONO.
Nous l’avons fait tester à Cécile, maman d’une fille de 7 ans. En qualité de graphiste, notre chroniqueuse apprécie grandement l’esthétisme du jeu. « C’est magnifique. La règle peut faire peur, alors que le principe est tout simple. C’est une sorte d’OXO à l’horizontal et à la verticale, avec deux curseurs. Un O, un X. Ils bougent sur le plateau et on pose nos pions O et X en fonction du curseur que l’on vient de manipuler, dans le but d’aligner quatre pions à la suite pour l’emporter. C’est ingénieux. Ça se joue à deux. Et c’est typiquement le genre de jeux que l’on ressort et auquel ma fille pourra rejouer avec une copine, en parfaite autonomie ». Le mot magique !