Société

Circus politicus

Rapide avant-propos, en forme de coulisses. Comment parler aux parents des enjeux électoraux qui suivent, tout en sachant qu’une certaine défiance générale s’impose ? Les recherches universitaires montrent que le rang des déçu·es de la politique, des défiant·es, des dégoûté·es, grossit d’élection en élection. Il est donc loin, le temps où s’imposait le discours béni-oui-oui qui consistait à chanter les louanges des rendez-vous démocratiques, à servir la soupe parlementaire et à taire la grogne citoyenne.

Au sein de la rédaction, l’élaboration de ce numéro a pris la forme d’une blague. Sa préparation nous prenait des heures entières de réflexion, sans qu’il n’en ressorte rien. Les débats étaient pourtant là, contradictoires. Constat de promesses non tenues. Questionnements sur le vote blanc. Lassitude de voir des « animaux » politiques déserter petit à petit le camp des idées, des combats, se détacher du terrain au profit des formules. Confrontations pas toujours convaincantes des programmes aux réalités des familles qui témoignent dans nos colonnes numéro après numéro ?
Une fois dit, qu’est-ce qu’on allait faire de tout ça ? Il suffira de rencontres, de discussions. De se rappeler ce que c’est la politique en réalité. Pas un projet de société porté par une femme, un homme, un clan, à qui on refile les clés, mais des échanges. La politique, ce n’est pas un individu, c’est une somme d’individus. Ce qu’on appelle la citoyenneté. Nous.
On écoute d’abord Min Reuchamps, professeur de sciences politiques à l’UCLouvain, qu’on retrouvera tout au long de ces colonnes. L’action politique, ce n’est pas que le 9 juin. C’est aussi le 8. Et les jours d’avant. C’est aussi le 10. Et les jours d’après. Et puis on suit les conseils de Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), colonne vertébrale des propos qui vont suivre. Elle nous éclaire d’un : « Je pense qu’il est important de stimuler l’idée qu’il ne faut pas baisser les bras. Jamais. On veut quoi ? Vivre dans une société merdique et se dire que c’est foutu ? Laisser faire ? Est-ce que c’est facile ? Non. Mais c’est fondamental ».

► « Les élections, ça ne sert à rien. Si glisser un bulletin de vote pouvait permettre un quelconque changement, ça se saurait »

Autres mots, même défiance qu’Adeline, notre protagoniste de la page précédente. Les bilans mitigés, les engagements hors sol, les affaires qui explosent médiatiquement, les propos incohérents de certain·es, le terrain de l’image, la confusion entre le métier d’influenceur/d’influenceuse avec celui de parlementaire… autant de raisons d’aller glisser un bulletin ces 9 juin et 13 octobre prochains en se pinçant le nez.
Simple impression extérieure ? Pas vraiment. Certain·es collaborateurs et collaboratrices lié·es au monde politique déplorent un délitement. « C'est généralisé... Il y a quinze ans, quand je faisais le boulot d’attaché de cabinet, c'était pour écrire des textes de projets de loi, des questions parlementaires, de temps en temps un discours. Maintenant, j’observe que le corps politique ne se déplace plus sans communicant pour faire reluire une présence sur le terrain ».
Gageons que ce que ressentent ces acteurs, ces actrices du circus politicus, les citoyen·nes, sans en connaître les rouages, le partagent. On en discute avec Min Reuchamps. Il nous explique qu’en sciences sociales, depuis David Easton, politologue canadien, on dit que pour comprendre la politique, il faut une approche systémique. Un système entrant (input). Un système sortant (output). Mais aussi le procédé (throughput).
« Les élections, en soi, on n’a rien contre. Mais on a le sentiment que les personnes pour qui on vote ‘ne font rien’. Il faut donc considérer ce qui sort et ce qui entre. Au cours de ces dernières années, des décisions ont été prises qui, sans élections, n’auraient pas eu lieu. La majorité arc-en-ciel, par exemple, a permis des avancées sur les questions de l’avortement ou de l’euthanasie. Chaque élection permet ce genre de choses. Il est possible de faire le test en ligne pour mettre en lien ses idées, avec un parti (voir encadré). Ça, c’est l’output. L’input, c’est toute la mobilisation. Si on ne se renseigne pas, si on se désintéresse et si, in fine, on n’exprime pas sa voix dans l’urne, on ne fait pas sa part, on n’apporte pas sa petite pièce à la machinerie. »
Le professeur explique que quand trois personnes sont dans l’obligation de voter (soit notre fondement démocratique), si une ne s’exprime pas, le principe est faussé. Il donne l’exemple, par l’absurde, d’un·e seul·e votant·e qui glisserait son bulletin sur les huit millions d’électeurs et d’électrices. On pervertit la machine, on ne la modifie pas. Différent·es intervenant·es nous l’ont répété : le vrai vote qui ne sert à rien, c’est celui qui ne s’est pas exprimé. Une voix, ça compte. Même distillée.
Le jeu est que tout le monde donne son opinion pour constituer une majorité. Et, donc, permettre de créer la possibilité de changer les choses. On sait, parents, que vous êtes mobilisés sur les questions de conciliation des temps, de réduction des coûts scolaires, sur les mesures en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique… Vous avez donc la possibilité de faire entendre votre voix pour que toutes ces questions pèsent dans la balance.

POUR ALLER + LOIN

On a testé le… test électoral

Il existe différents tests politiques, souvent à l’initiative de médias. On aime beaucoup celui de la RTBF. Si on vous déconseille de vous en servir comme boussole absolue, on vous recommande en revanche d’y jeter un œil avec vos grands enfants qui s’apprêtent à voter pour la première fois et de bien lire les arguments. Ils sont énoncés clairement et permettent de se situer sur l’échiquier, voire de bien resituer les enjeux.
Conseil validé par Sacha Rangoni du Cevipol. « Ce genre de test est intéressant lorsqu’il est discuté derrière. En famille, par exemple. Seul, il ne présente pas beaucoup d’intérêt. Il ne comporte que 30/35 questions sur des programmes qui font des centaines de pages. Avec, sur le même plan, la question du nucléaire ou celle de l’abattage rituel. C’est un outil parmi d’autres qui a l’avantage d’ouvrir le débat, de clarifier certaines choses ». Quant à l’étiquette, soit le résultat final, on vous laisse seul juge…

► « Le problème, c’est pas LA politique, ce sont LES politiques »

Vous l’avez saisi, la défiance vis-à-vis de la gent politique est palpable. On en discute de nouveau avec une ancienne attachée de cabinet qui échafaude une théorie : « On alimente l’image d’élites déconnectées des enjeux. Les cabinets sont composés majoritairement de personnes ayant mené des études supérieures. Par efficience. Là où, dans les générations précédentes, elles étaient plus représentatives de la population. On trouvait au sein des partis des gens issus du monde agricole, du milieu ouvrier… Le, la représentant·e politique s’est uniformisé·e… et ses équipes avec ».
Soit. L’image de l’homme ou de la femme politique se dégrade. Mais qu’est-ce que ça signifie exactement ? « Qu’il y a une méfiance vis-à-vis des institutions, pas du vivre-ensemble. Ni même de la politique en tant que telle, nuance Min Reuchamps. Le rejet vient des personnes qui incarnent la politique, pas des enjeux sociétaux. C’est d’ailleurs la force et la faiblesse de la démocratie : elle permet cette défiance. On ne se retrouve pas dans un groupe ou dans les groupes de partis, mais on éprouve une sorte de sympathie pour telle ou telle personne. Ce qui ne va pas sans un certain paradoxe. On se rend compte, par exemple, que des électeurs ou électrices ont un rejet ferme et définitif de la classe politique parce qu’ils et elles ont horreur du cumul des mandats. Pourtant, il arrive fréquemment que ces mêmes personnes votent pour des cumulard·es ».
Pour Christine Mahy (RWLP), il est justement intéressant de profiter de ce temps pour (se) rappeler combien les décisions, pas les personnes qui les prennent, ont un impact dans la vie quotidienne des familles. Logement, énergie, santé, tout est politique.
« Tout peut potentiellement faire reculer ou conditionner des droits, donc jouer un rôle sur l’organisation de la vie quotidienne des parents. Par exemple, le logement est la preuve qu’au-delà des décisions, il y a des choix, du compromis de toutes les personnes qui décident, et cela émane d’un rapport de force. C’est aussi l’occasion de se rappeler que, contre les sentiments d’impuissance, il y a les luttes. Elles demandent d’empêcher des reculs, de reconquérir. Rien ne se gagnera, ne se regagnera avec des ‘il suffit de’ ».
Les luttes à l’échelle des parents ? Elles sont aussi nombreuses qu’il y a de parents. Les combats sont évidents, du handicap à la migration, de l’accès au logement à l’insécurité, de l’alimentation à la numérisation galopante et irréfléchie. « Il y a un problème de remise en question de la part du politique », déplore Christine Mahy. Comment fait-on pour y croire encore face à tout cela ? La secrétaire générale réfléchit. « On se rappelle les petites victoires. On se concentre dessus. Les siennes. Celles des autres. Un bénéficiaire et militant chez nous, Guy, nous disait : ‘Un jour, t’as une bonne nouvelle. Et ce jour-là, tu as du courage’ ». À chacun·e de trouver le courage de s’impliquer à son niveau.

POUR ALLER + LOIN

Un monde sans politique ?

C’est la question posée dans la très bonne série de podcasts Politique fiction de la RTBF. Tout y est expliqué de façon accessible et pertinente. À écouter et faire écouter à sa tribu. Voilà qui donne envie de relever ses manches et de s’impliquer.

Vers les épisodes de « Politique fiction »
« Je pense qu’il est important de stimuler l’idée qu’il ne faut pas baisser les bras. Jamais. On veut quoi ? Vivre dans une société merdique et se dire que c’est foutu ? Laisser faire ? Est-ce que c’est facile ? Non. Mais c’est fondamental »
Christine Mahy

Secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté

► « On ne se sent ni soutenus, ni représentés en tant que parents »

Nous avons discuté avec beaucoup de parents sur leurs attentes, non pas des élections, mais du soutien politique de leurs élu·es. Comment on sent en tant que parent que le monde nous porte une attention ? Pour Virginie, enseignante et maman de trois enfants, en primaire et secondaire, ça se résume en deux mots très concrets : budget et affectation. « Le premier, c’est simple. Toi, politique, tu investis dans les écoles, dans les crèches, dans les différents congés. L’affectation, c’est le message que tu envoies à la population. Tu exerces ton mandat. Tu sais à quel point ces cinq dernières années ont été difficiles à vivre pour beaucoup de tes concitoyen·nes, tu te dois donc de mobiliser toutes tes forces pour montrer que tu œuvres à réparer ça. Si rien des deux ne va dans ce sens, c’est difficile de se dire qu’il y a soutien, non ? ».
Pour Naima, maman solo d’un grand garçon de 20 ans, le couac réside dans le fait de rejouer la même comédie à chaque élection. « Tel parti va nous dire la main sur le cœur que les parents sont la priorité. Alors qu’on ne les entend pas entre chaque scrutin. C’est un peu la misère quand tu remontres ta tête tous les cinq ans pour devoir défendre ton bilan et essayer de convaincre que tout ce que tu n’as pas fait ou foiré, c’est quand même pas si mal. C’est de la manipulation grotesque ».
Pourquoi l’élection cristallise autant l’attention ? Min Reuchamps refait donc appel à David Easton et revient sur l’idée développée plus haut du throughput : le processus. « L’élection en tant que telle est un instrument qui date de l’âge de pierre. Le 9 juin, on vote. O.K. Mais on en attend trop. On donne juste un mandat, pas un package total d’idées contrairement à ce que l’on a tendance à croire. L’élection, sa force et sa faiblesse, c’est sa simplicité. Cependant, elle a un mérite, celui de nous rappeler que le vivre-ensemble nous appartient. Le pouvoir du peuple par le peuple. L’urne, ce n’est qu’un élément dont on a fait le rendez-vous démocratique le plus important. C’est un colosse aux pieds d’argile ».
Pour nos intervenant·es, c’est tout ce qui se passe autour qui constitue l’enjeu le plus important. En ce sens, ouvrir les élections aux 16-17 ans, c’est une manière d’impliquer très tôt les jeunes. Donc, en tant que parent, de les inciter à s’informer.
Devoir sur lequel Christine Mahy revient. Pour la secrétaire générale du RWLP, l’idée consiste avant toute chose à scanner les programmes et à se demander en quoi son vote peut soutenir des mécaniques solidaires.
« Quel ajustement par rapport aux droits semble le plus raisonnable ? Qu’est-ce qui favorise le plus l’autonomie, les salaires décents ? Peut-être faut-il essayer de dépasser l’idée de comment je peux voter pour moi et se demander comment je peux participer à ce que les droits structurants puissent permettre à l’ensemble des citoyen·nes d’acquérir les ‘droits à l’aisance’. Droit au logement, à l’alimentation, à la mobilité… en toute autonomie. Les enjeux sont là. Le droit à un enseignement qui réussisse à tous les enfants, le droit à la santé si je suis malade, à ce que tout le monde puisse se soigner, à accéder aux services, à l’équipement, aux outils de communication… Tout cela peut permettre de vivre dans cette société sans avoir ce genre d’inquiétudes permanentes. Que ce vote participe à l’allégement dans la tête et dans l’estomac. Aller vers le changement. Vers la culture. Vers l’emploi. Trouver la sérénité. Quitter la peur. Tout ça mine quand on n’y accède pas. La non-solidarité consomme et consume les humains. Ils usent leur force pour ça. Et ça brûle. »

POUR ALLER + LOIN

En plus de lui lire les mots importants de Christine Mahy, que dire à son grand, sa grande qui effectue son devoir de citoyen·ne pour la première fois ? Pour Min Reuchamps, il est important de rappeler que c’est une chance fabuleuse.
« Dans beaucoup de pays, on rêve de pouvoir le faire. Aux parents de jeunes filles, je trouve bien de leur rappeler qu’il n’y a pas si longtemps que ça, l’urne leur était interdite. On peut malheureusement vite rétropédaler, tout perdre. Cette chance, elle se cultive. Elle s’accompagne de devoirs. La démocratie, ce n’est pas une fois tous les cinq ans, ça se cultive au quotidien ».

Et pour mieux les accompagner, quoi de mieux qu’un influenceur qui fait de l’excellent boulot ? On en a déniché un : Elio Acar, aka Elio Slim, qui fait sur Instagram des vidéos de vulgarisation politique dans un format très court. Une très bonne entrée en matière.
« L’élection a un mérite, celui de nous rappeler que le vivre-ensemble nous appartient. Le pouvoir du peuple par le peuple. L’urne, ce n’est qu’un élément dont on a fait le rendez-vous démocratique le plus important »
Min Reuchamps

Professeur de sciences politiques à l’UCLouvain

► « Notre impuissance finit par nous dégoûter de tout »

Les dégoûté·es de tout, Christine Mahy a une pensée pour eux et elles. Pour la secrétaire générale du RWLP, il est primordial que la citoyenneté (se) rappelle que rien n’est jamais acquis. « On a intérêt à multiplier les petites victoires collectives. La défaite peut coûter cher à certain·es. La question de la solidarité basée sur une assiette commune, ça reste la clé ».
Même si, parfois, trouver un sens aux combats n’est pas évident. Naima, qui après avoir libéré sa colère plus avant, reconnaît : « C’est presque un travail à temps plein de parler politique avec mon fils. S’informer, militer, débattre. Par exemple, nous sommes allés manifester en soutien à la Palestine. Mais en quoi ce genre d’action pèse ? On va en débattre à la Chambre des représentants. Un mot bien senti sur le nombre de participant·es, et après, on fait quoi ? Quand on en discute avec mon fils, je ne sais pas quoi répondre à cette question. Je trouve qu’on se confronte trop vite, trop souvent, à notre impuissance ».
Min Reuchamps rappelle deux distinctions politiques : la participation conventionnelle et la participation non conventionnelle. Le professeur en sciences politiques rappelle qu’il existe plein de façons de s’intéresser, de s’impliquer, d’agir au-delà de la campagne. Comment défendre nos idées, comment alimenter le vivre-ensemble ? Faire entendre sa voix, c’est engranger une dynamique.
« Si chacun reste dans son coin, on ne va nulle part. Il existe des syndicats, des groupes citoyens, des médias pour écrire des lettres ouvertes… Tout peut commencer à l’échelle locale. On peut se rapprocher des comités de quartier, des maisons de jeunes, des conseils de la jeunesse. Les autorités communales sont à l’écoute. L’école est un bon levier avec tous ces satellites à différentes échelles. Que dire aux mécontent·es ? Qu’on a toujours besoin d’incarnation de voix alternatives. Là, c’est râpé pour ces élections, mais prendre un siège régional, c’est possible. À Bruxelles, on compte 89 députés pour 1 million d’électeurs et d’électrices, faites le calcul, avec plus de 3 000 voix, on est élu·e. En Wallonie, c’est un peu plus, puisqu’il y a 75 sièges à la proportionnelle pour 3 millions de votant·es, mais l’idée est la même : c’est à portée de main ». Enfin… de voix.
Tout ça, c’est de l’ordre de la participation conventionnelle. « Mais la politique, c’est aussi boycotter, manifester, commettre parfois des actes illégaux, poursuit Min Reuchamps. L’engagement, il existe à différents niveaux. En sciences politiques, on parle de répertoire d’actions ». C’est d’ailleurs toute la question de l’acte politique que soulève Christine Mahy. Pour elle, il s’exprime au niveau citoyen par le fait de contraindre, de participer aux transitions, de les encourager. « Prendre le train, consommer local, encourager une forme de répartition des richesses, tout comme participer à l’apaisement. Le véritable ennemi à combattre, c’est la rupture ».
Ces élections, c’est le baromètre de toute cette ébullition-là. Tout ce qui fait la vitalité démocratique du pays, comment on s’accorde. Dans cette époque compliquée, les enjeux nous semblent urgents. Ce qui explique qu’on a trop souvent l’impression de n’être représenté·es par personne. D’être trahi·es même. On finit donc par être dégoûté·es. À ce propos, Min Reuchamps nous invite à méditer cette phrase attribuée à l’ancien Premier ministre français Pierre Mauroy : « Si tous les dégoutés s’en vont, il ne restera que les dégoutants ».
Est-ce qu’éviter le pire doit toujours nous contraindre à voter pour le moins pire ? Il ne suffit pas de grand-chose pour mener celles et ceux qui font de la politique à mieux appréhender le monde. Il suffit d’abord de se rappeler que plus aucun de nos actes ne peut être irréfléchi. Si ce n’est pour nous, pensons à ces jeunes pousses que l’on aime tant voir grandir et pour qui on souhaite le terreau le plus fertile qui soit.

POUR ALLER + LOIN

Jouons avec nos convictions

Fédération Wallonie-Bruxelles et Conseil de la Jeunesse catholique ont adjoint leurs forces pour mettre en place un jeu destiné aux plus de 14 ans : Convictions ! Le principe correspond à une mise en application de tout ce que l’on vient de vous relater. Vous voilà, vous et vos enfants, convoqués pour participer à une assemblée citoyenne afin de trancher d’épineuses questions. À vous de défendre le mieux possible votre point de vue. Au programme, débat, jeu d’influences… Tout est pensé pour démythifier les élections. À mener tant en famille qu’en animation ou encore en classe. S’impliquer par le jeu, c’est aussi une arme citoyenne.

► « Convictions ! », un jeu à découvrir ici

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