Loisirs et culture

Éric, le côté sombre de la parentalité

Une série du Netflix en six épisodes autour de la parentalité et de la perte d'un enfant

Elles ne sont finalement pas très nombreuses, les séries qui traitent de la question de la parentalité. Et elles sont encore moins nombreuses celles qui dépeignent un parent dans ce qu’il peut avoir de plus sombre.

Disponible sur Netflix depuis quelques semaines, Eric est de celles-ci. L’histoire, inspirée de faits réels et scénarisée par Abi Morgan (The Split, the Hour…), est celle de Vincent - incarné par le toujours excellent Benedict Cumberbatch -, marionnettiste et créateur d’une émission pour enfants à succès, confronté à la disparition d’Edgar, son fils de 9 ans.

Éric, le côté sombre de la parentalité
Netflix

Au fil des six épisodes (55’), on voit Vincent basculer peu à peu dans un univers où Eric, une marionnette créée par son fils, devient son seul point de repère. S’ensuit alors l’éloignement de sa famille, de ses ami·es et des questionnements de plus en plus sombres.
Si la mini-série est basée sur la perte de repères et les errements de Vincent après la disparition de son fils, elle vaut aussi largement le coup pour sa critique profonde de la société américaine des années 80. Crise sociale et tensions entre classes économiques, racisme, homophobie sont finement intégrés au propos, donnant ainsi encore plus d’épaisseur à la série.