Crèche et école

Été 1956 : conseils pour une rentrée réussie

Une rentrée dans les années 50

L'archive du Ligueur

Vous la sentez la petite émotion qui traverse la tribu, celle qui préface la rentrée scolaire des petites et petits ? Vous la percevez cette effervescence qui accompagne la préparation du cartable et la prise des bonnes résolutions ? Oui, bien sûr. Comme en 1956, date à laquelle nous a menés notre voyage temporel dans les archives du Ligueur.

À l’époque, voilà la mise en garde de votre magazine pour le plumier idéal de l’écolier : « Attention au tape-à-l’œil. L’enfant n’a que faire d’une trousse somptueuse ne contenant que du mauvais matériel ». On y retrouve un crayon noir (N°2), une touche d’ardoise solide, un porte-plume, une gomme et quelques crayons de couleurs. Ne cherchez pas les surligneurs fluos, ils n’arriveront qu’au début des années 70.
Au rayon des bons conseils économiques, on soulignera ce petit truc qui tient de l’habillement unisexe, non genré. « Choisissez les manteaux classiques convenant aussi bien aux filles qu’aux garçons. Cela se trouve notamment dans les lodens et dans les duffel-coats. De ce fait, les manteaux trop petits pourront passer sans inconvénient aux frères ou sœurs plus petits, sans que vous ayez à effectuer de longues transformations ».

Rentrée plastique

Le Ligueur de 1956 lève aussi un lièvre : « Très souvent, les écoliers se laissent séduire par les possibilités d’échange avec des condisciples (ma trousse contre tes billes). Prenez, dès le début, l’habitude d’effectuer une visite régulière (hebdomadaire, par exemple) du sac et de son contenu. Examinez les cahiers et faites l’inventaire du matériel. L’enfant se sentira quasi obligé de faire de son mieux ».   
Il faut noter que les conseils du Ligueur pour l’achat du matériel sont guidés par le côté durable, mais pas forcément dans l’idée qu’on s’en fait en 2021. Ici, c’est l’économie ménagère qui prévaut. Ainsi, le durable écologique n’est pas de mise lorsque le Ligueur met en avant les nouvelles « couvertures préparées en matières plastiques, qui s’avèrent assez coûteuses (de 5 à 8 francs), mais qui font usage pendant des mois, voire des années ». Pas sûr que ce conseil passe dans nos colonnes d’aujourd’hui…