Développement de l'enfant

Utile ou dépassé le décalottage du sexe de nos p’tits gars ? Le Ligueur pose tout haut la question que beaucoup se posent tout bas : entre les risques de blessures et l’envie de bien faire, faut-il décalotter son nouveau-né ?
Sujet intime, sujet tabou ? Pas pour nous. Au risque de passer pour des obsédés du zizi, on s’est intéressé au décalottage des petits garçons. Un constat saute aux yeux : en Belgique, les pédiatres ont des pratiques diverses.
« Quand mon fils a eu 3 mois, la pédiatre l’a décalotté d’un coup sec. Matisse a saigné et pleuré très fort. Après quelques jours, il a arrêté de saigner et maintenant, on peut le décalotter lors du bain », témoigne Igor, papa de Matisse, 10 mois. Une autre maman raconte que son pédiatre lui conseille un rendez-vous chez l’urologue pour « bien » décalotter son fils de 2 ans.
Esméralda, maman de Zéphir et de Benoît, a choisi de ne pas décalotter ses fils : « On a essayé avec le premier sur les conseils d’un vieux médecin, mais Zéphir détestait ça et on était mal à l’aise de forcer son intimité. Du coup, on n’y touche plus. On voit qu’il se tripote bien tout seul. Et pour son petit frère de 6 mois, on laisse faire la nature et ça n’inquiète pas notre nouveau pédiatre. »