Loisirs et culture

… métisse, féministe, « artiviste », performeuse, enseignante, formatrice, chroniqueuse au Vif… L’artiste, plurielle et impliquée, est aujourd’hui l’invitée du Ligueur pour nous parler de son premier livre jeunesse, Enfants poètes (Robert Laffont). Une ode à la poésie et un plaidoyer pour une parole rendue ou donnée aux enfants.
On pourrait continuer la liste des qualificatifs qui définissent Lisette Lombé. Elle-même, dans Tenir (Maelström Reévolution), écrivait en 2019 : « Appelle-toi afroféministe, afrodescendante, afropéenne, afropunk (...) Avec ou sans majuscule, nomme-toi ! Pas dans une case, pas comme une cage mais pour la rage. Rage d’exister. (…) Sois fière de ton parcours, de ta couleur, de tes origines ! Parle de là où tu es, de qui tu es, de qui tu aspires à être. Sois fière de tout, de tes questionnements, de tes ambivalences, de tes ressacs et de tes erreurs ! Ne t’excuse de rien ! »
« On ne s’excuse de rien ! » est précisément le conseil qu’elle donne volontiers aux participantes des ateliers de L-SLAM , collectif de poétesses qu’elle a co-fondé en 2015, organisant des ateliers multiculturels et intergénérationnels ainsi que des podiums de slam, selon le principe du marrainage. C’est aussi le titre d’un recueil (Maelström Reévolution) mêlant des textes issus de ces rencontres et d’artistes slameuses.