Développement de l'enfant

De l’art délicat d’aimer quand on est père. Pas gagné d’avance. L’amour paternel n’est pas automatique. Finit-il par naître ? Comment se développe-t-il ? Finalement ne fait-il pas partie du renouveau du rôle du père ? On en parle avec… beaucoup d’amour.
Avant de rencontrer les différent·es protagonistes de cet article, on avait le sentiment de s’attaquer à un non-dit. Le fait que l’amour paternel - l’amour parental tout court - ne soit pas gagné d’avance, on l’imaginait comme un aveu difficile à faire. À l’instar de Jean-Philippe, papa d’un ado et d’une petite fille de 4 ans, on a souvent entendu chez nos papas, sans complexe aucun, que « chez moi, à la fois pour mon grand comme pour ma petite, ça a mis du temps à venir. Je me réveillais en me disant ‘Ce n’est pas ce que j’imaginais. Ai-je fait le bon choix ? Vais-je acheter des cigarettes moi aussi et ne jamais revenir’ ? ».