Loisirs et culture

Parent joueur… (RA)CONTEUR

Jouer ou se raconter des histoires ? Est-ce que ça ne revient pas un peu au même ? Si vous avez un doute, voici quelques titres qui racontent plein de jolies choses.

► Hansel et Gretel (Granna)

DÈS 7 ANS

Hansel et Gretel vient compléter la gamme de jeux collaboratifs de Granna. Ici, vous allez aider nos jeunes héros allemands, égarés dans les bois, à obtenir cinq pains d'épices gourmands et appétissants, sans se faire attraper par la sorcière.

CE QU’EN PENSENT LES PARENTS
« Un peu dur pour mon frère de 7 ans de rentrer dedans au départ, nous dit Armelle, 21 ans. Il fonctionne plus à la compétition qu’à la collaboration. Le fait de ne pas s’identifier à un personnage rend l’implication plus compliquée. Il manque aussi une tension. Par exemple, on joue de temps en temps à Galère à Pagos en famille, où, à un moment, la tempête éclate ».
Impression contraire pour Ludo et son fils de 7 ans qui y trouvent au contraire une tension de jeu palpable, parce qu’on est dans l’atmosphère du conte. « C’est vrai qu’en revanche, c’est un jeu qui doit être accompagné par les parents dans les premières parties, pour aider les enfants à bien organiser le jeu et à bien comprendre toutes les règles. Mais en y jouant et rejouant, ça peut vite devenir un classique et accompagner la petite histoire avant d’aller au lit ». Ça ne vous donne pas des envies de pain d’épices tout ça ?

► Cendrillon (Granna)

DÈS 6 ANS

On reste chez le même éditeur qui, de nouveau, revisite un célèbre conte, ici, Cendrillon. Précisément, le bal du beau prince qui invite toutes les jeunes filles du Royaume, y compris notre copine souillonne. Malheureusement si pauvre et si vêtue de frusques que la fête semble compromise. Et c’est là où vous intervenez.

CE QU’EN PENSENT LES PARENTS
C’est André et son enfant de 5 ans qui partent donc en mission coopérative. « Une sorte de memory avec une horloge. On doit trouver les paires avant que minuit n’arrive. Super idée. En plus, il y a différents niveaux de difficulté en fonction des âges. Les règles se comprennent tout de suite. Il faut trouver la bonne entrée, sans quoi on passe d’une partie trop facile à une autre plus difficile. Trop tout l’un ou tout l’autre ». Important à noter, on ne voudrait surtout pas casser le coup de Cendrillon avec le prince.

► Morris le dodo (Blue Orange)

DÈS 3 ANS

LE gros succès catégorie enfant de cette sélection ? Assurément. Avec cette quête d’explorateur et d’exploratrice, Blue Orange frappe très, très fort, tant le cœur des enfants que celui des parents.

CE QU’EN PENSENT LES PARENTS
On l’a entendu immédiatement chez les quatre familles qui l’ont testé : « Ils sont forts chez Blue Orange ». Coup de cœur à Nivelles. Le code couleur flashy, le personnage central très attachant, la dynamique qui consiste à éviter à tout prix que l’aventurier arrive sur l’île, sans oublier cette dimension ludique avec cette cascade toboggan, le verdict est on ne peut plus simple pour Marie et Simon : ça fonctionne super bien. « À 3 ans, notre fille a très bien compris le jeu. Mais avec un an ou deux de plus, il y a moyen de jouer de manière plus stratégique dans le choix des couleurs des œufs, ce qui fait que les plus grand·es y trouvent aussi leur compte ».
Chez Julie et Henry, on s’enflamme tout autant : « Nous y avons rejoué à deux reprises. La seconde fois, notre fils de 4 ans était tout fier d'expliquer les règles à ses cousines du même âge. C’est vraiment un bon jeu, divertissant et il permet de développer une certaine stratégie ».

Les pattes à Pouf (Widyka !)

DÈS 5 ANS

À la co-création, la légende du jeu Thierry Saeys. Pour son deuxième titre, l’homme a mis toute sa science du jeu pour créer un principe qui va plaire autant aux enfants qu’aux adultes ainsi qu’à tout aficionado de la race canine. Car il est bel et bien question de ça : se forger une place dorée le plus près possible du pouf royal.

CE QU’EN PENSENT LES PARENTS
Le jeu se déroule en deux phases. Une première où chacun·e fouille ses cartes pour constituer son équipe de boules de poils. Une deuxième où on change de rythme et on part à l’assaut du pouf royal. « C’est un peu comme s’il y avait deux jeux en un, nous dit Julie qui l’a testé avec sa fille de 5 ans et son fils de 2 ans qui s’est amusé malgré son jeune âge. Le nombre de cartes peut faire peur au départ, mais on s’y retrouve vite et la partie de dextérité et d’action est très amusante. Mes enfants ont adoré le coup de la pichenette ». Whaou ? Non, waouf.

La planche des pirates (The flying games)

DÈS 4 ANS

Des pirates. Enfin. Si les autres années, on se lassait de l’omniprésence des corsaires dans nos pages, ce n’est pas le cas cette année puisque La planche est le seul et unique jeu de pirates de ces chroniques. Mais quel jeu ! Les personnages-jouets - des éléphants en marinière - sont trop mignons. De plus, la boîte se transforme en plateau drakkar. On amasse des piécettes, on fait tomber l’adversaire. Une vraie aventure, quoi.

CE QU’EN PENSENT LES PARENTS
Camille a testé ce jeu avec son enfant de 4 ans. « Mise en place super facile, tout est bien expliqué. Il y a même du suspens et plein de stratégies possibles. En plus du classique tricher, je veux dire ! Et puis, c’est vraiment de bonne facture ». Un jeu qu’on peut commander à saint Nicolas sans risquer de tomber sur une planche savonneuse.

► Peluches (Ulisses Spiele)

VU AU SPIEL - DÈS 6 ANS

Vos enfants vous demandent encore et encore de leur raconter des histoires, mais, problème, votre stock imaginatif a un peu de mal à se maintenir à flot ? Pas de souci, on a une piste à vous proposer : Ulisses Spiele et ses peluches venues de l’heroic fantasy. Si elles sont d’abord destinées aux collectionneurs et collectionneuses, nous, on vous invite à les détourner pour en faire les héros et héroïnes des plus belles histoires, celles créées de toutes pièces pour votre tribu.

► Crazy Motors (Djeco)

DÈS 3 ANS

Djeco fait partie des grandes marques de jeux et jouets qu’on recommande un peu les yeux fermés. Ici, le fabricant français se réapproprie les toutes simples petites voitures pour en faire de formidables machines à inventer des histoires. De notre préférée, la Nauti Bubble, à la plus galactique, l’Astro Rocket, en passant par la Motor Skull, le Fangio Octo ou encore Miss Burgundy, on vous promet, et surtout à vos enfants, des heures et des heures d’aventures inédites.

ZOOM

Les jeux narratifs, ça raconte quoi ?

Les jeux narratifs ne sont que pour les petit·es ? Détrompez-vous, il existe plein de principes très simples et accessibles qui permettent de se raconter des histoires entre grand·es. On vous recommande prestement de jeter un œil à la gamme narrative For the story de l’éditeur Bragelonne games. Il s’agit de boîtes de cartes qui couvrent différents univers et guident joueurs et joueuses dans des aventures à inventer ensemble. Si on a testé Pour la Reine, qui ne ressemble à rien d’autre, la gamme regorge de mondes différents qui plairont aux ados. Se raconter des histoires. Se raconter tout court aussi. En cela, on vous invite à découvrir les jeux de Geneviève Smal (Skynooly, Takkatak…). 

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