Vie pratique

En Belgique, les familles monoparentales représentent un ménage sur quatre. Un sur trois en Région bruxelloise. Entre précarité économique et charge mentale décuplée, ces parents esseulés expriment un besoin criant de lien social. À Bruxelles, la Maison des parents solos leur offre un temps de partage.
« Je me rends ici depuis l’ouverture de la maison, lance Axelle*. C’est un lieu sans pareil à Bruxelles, étant donné la spécificité de sa prise en charge ». Maman d’une petite fille de 4 ans dont elle a la garde exclusive, la trentenaire participe chaque semaine aux activités de ce CAP (centre d’aide aux personnes) dédié aux familles monoparentales.
« Je n’ai pas de famille à Bruxelles, je fais l’école à la maison, je suis donc mère à temps plein comme j’aime le dire. En plus de cela, en tant que mères solos, nous sommes beaucoup à ne pas travailler (NDLR : 23,8% selon les dernières données de l’Institut pour un développement durable). L’isolement social est d’autant plus rapide », regrette Axelle.