Santé et bien-être

Certain·es l’imaginent dans la famille des légumes, alors que le petit pois fait partie des légumineuses ! Focus sur cette petite boule verte qui, l’air de rien, recèle de nombreuses vertus.
Saviez-vous que les petits pois ont un impact bénéfique sur le système immunitaire, mais également sur la vue, le stress et le vieillissement ! Riches en fibres (donc rassasiantes et antioxydantes), sources de protéines végétales, de vitamines A, B, C, K, de minéraux et de glucides complexes, les petites graines vertes sont un véritable allié de choix.
Grâce aux protéines qui régulent efficacement les hormones de la satiété, princes et princesses se sentiront repu·es après un repas aux petits pois. Quant à son énergie, elle sera maintenue à un niveau stable tout au long de ses activités grâce aux fibres solubles qui ralentissent la digestion. Princes et princesses n’auront donc pas envie de mordre dans une barre chocolatée… ni dans le bras de leur voisin en fin de journée.
Frais, surgelés ou en conserve ?
Seul petit hic, sa saison est de courte durée : on trouve les petits pois d’avril à juillet, mais la pleine saison se résume à mai et juin. Or, les petits pois fraîchement écossés sont absolument incomparables tant en saveur qu’en texture. Ils sont, en prime, moins caloriques, car composés de moins de glucides. Alors, ne boudons pas notre plaisir ! Pour une dégustation le restant de l’année, on préférera à la conserve, la version surgelée qui préserve plus de nutriments.
Enfin, sachez qu’on cultive des petits pois en Europe depuis 10 000 ans déjà ! Si une dizaine de variétés étaient recensées au XVIe siècle, aujourd’hui, on en comptabilise près de 1 200 dans le catalogue européen des variétés autorisées ! Qui osera encore dire qu’ils ne font pas le poids ?
En cuisine
Il existe une multitude de façons de cuisiner les petits pois : en soupe, en purée, en risotto, dans un riz cantonais… On vous livre deux recettes qui démarrent de la même manière : commencez par écosser 600 g de petits pois frais avec les enfants (ils adorent ça !), plongez votre récolte 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Ensuite, faites votre choix entre :
- La version sans « pouah » : les frittatas
Dans un saladier, battez 5 œufs avec 80 g de gruyère. Salez, poivrez. Ajoutez les petits pois.
Dans une poêle, faites fondre une noix de beurre sur feu moyen. Versez les œufs et laissez cuire quelques minutes, le temps que cela prenne. Pour une version encore plus kids friendly : versez la pâte dans un emporte-pièce pour faire des mini-frittatas. - La version pique-nique chic : la salade de quinoa à la feta et aux petits pois
Rincez le quinoa généreusement. Versez-le dans 2,7 fois son volume de bouillon de légumes. Laissez frémir quelques minutes, puis laissez-le gonfler sur le feu coupé en le recouvrant d’un linge propre. Émincez quelques feuilles de menthe, émiettez la feta à la fourchette. Mélangez et assaisonnez d’un peu d’huile d’olive vierge extra, de jus de citron, de sel et poivre. Vous pouvez également y ajouter un oignon rouge émincé ou quelques noisettes concassées. Régalez-vous.

EN SAVOIR +
- Pour bien choisir vos petits pois, choisissez des cosses lisses, joliment renflées, brillantes d’humidité et bien vertes. Évitez les plus plates qui commencent à jaunir, à tacher ou à devenir molles (c’est signe qu’ils seront plus farineux).
- Les petits pois se conservent dans leur cosse, deux jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
- Pour qu’ils conservent leur vert éclatant, plongez-les dans un bac d’eau froide dès la fin de leur cuisson (5 minutes environ à l’eau bouillante).
- Les lois de l’hérédité ont été établies grâce à des plants de pois ! En effet, durant plusieurs années, le moine catholique Johann Gregor Mendel, surnommé le père de la génétique, s’est amusé à réaliser des croisements dans son potager et à observer les modifications de ces hybrides, leur dimension, leur forme et leur couleur. Aujourd’hui, les lois de Mendel définissent la façon dont les gènes se transmettent de génération en génération. Un petit pois ne tombe jamais loin de sa cosse…
ATTENTION
Les allergies aux légumineuses sont courantes. Soyez vigilant·e, d’autant plus si une allergie aux arachides et au soja a déjà été diagnostiquée. D’autres part, les personnes qui ont un côlon irritable doseront la quantité de pois ingurgités sous peine de provoquer gênes, ballonnements et… vents !
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