Développement de l'enfant

15 idées pour vous faciliter la vie… et celle de votre enfant (12-14 mois)

1. Les livres sonores font vibrer les petits !

Parmi les livres cartonnés à offrir à votre enfant, il y a ceux à écouter. Succès assuré ! Le choix est immense, chez de nombreux éditeurs. En forme d’imagiers ou d’histoires à raconter, ils plongent dans les bruits de la nature et ceux des animaux, dans les comptines et berceuses, les chansons d’hier et d’aujourd’hui, les musiques classiques, contemporaines, celles du monde, celles pour danser… Coup de cœur, par exemple, pour Rock’n’roll baby ! d’Elsa Fouquier (collection Mes petits imagiers sonores, chez Gallimard Jeunesse). En plus d’affiner l’oreille de votre petit bout, les livres sonores lui permettent d’exercer sa motricité fine : pour déclencher les sons, à lui d’appuyer son petit doigt sur des puces à retrouver dans les pages.

2. Au jeu des flash-back…

Le premier anniversaire de votre enfant est propice aux flash-back. Retour sur ses premières semaines de vie. Vous vous surprenez à trouver certaines de vos préoccupations d’alors démesurées ou ridicules. Comme cette obsession de la propreté de votre habitation. Ou ces questions qui vous compliquaient la vie (« Est-ce que je change mon bébé avant ou après la tétée ? »). Avec le temps, vous avez appris à prendre de la distance, à relativiser, à dédramatiser. Et, là, l’avantage d’être deux parents, c’est que, souvent, l’un modère l’autre.

3. Inévitables, les comparaisons ?

Notre société incite à comparer, tout le temps, pour tout. Les jeunes enfants n’y échappent pas (par exemple, par rapport à l’acquisition de la marche). C’est bien injuste parce qu’ils ont le droit de progresser à leur façon ! En même temps, en tant que parent, on compare spontanément son enfant à ceux qu’il côtoie, à la recherche de points de repère. Attitude inévitable, alors ? Dans ce cas, faisons-le pour mettre en avant ce qui est intéressant et positif chez lui.

4. Si votre enfant est né prématurément…

Avec les enfants prématurés, on continue à tenir compte de leur âge corrigé pour tout ce qui concerne leur croissance et leur développement psychomoteur.

5. Vers 12 mois, l’enfant dit un à deux mots

Voilà un repère qui n’a valeur que de repère. Il y a, en effet, de grandes différences entre enfants. De plus, leurs premiers mots peuvent être très… aléatoires ! Parfois, ils disent un mot et ils ne savent plus le dire après. À éviter : les écrans qui entraînent des retards de langage. À privilégier : les histoires à raconter.

6. Ah ! le plaisir de regarder ensemble un album de photos de famille

Voilà un riche support qui soutient votre attention conjointe, à votre enfant et à vous, et qui, par là, ouvre au langage et à la communication. L’album de photos de famille (en format papier, donc) est un formidable imagier pour votre enfant. Formidable parce qu’avec ces images, lui et vous plongez dans SON histoire. Vous regardez ensemble, votre enfant pointe, vous aussi, vous nommez, commentez, racontez – « Tu te rappelles, on a vu cela », « Qui était là ? », « Qu’est-ce que tu faisais ? »… Un jour, c’est lui qui initiera ce moment partagé. Ou il prendra le temps de feuilleter seul l’album et de réveiller ainsi ses souvenirs.

7. Votre enfant se met debout ? Il élargit le champ de ses exploits

Il bouge les chaises, tape ses mains sur la table basse, se trémousse sur un air de musique… Ce n’est pas pour autant qu’il marche ! Mais il bouge (selon ses modes de déplacement favoris) et explore à fond. Lors de ses expériences, ne le rendez pas dépendant d’une personne ou d’un objet. Et donc, ne lui donnez pas les mains pour qu’il apprenne à marcher et jetez le trotteur aux oubliettes. Pour rappel, l’âge moyen de l’acquisition de la marche est de 14 mois et demi dans nos pays occidentaux.

8. C’est quoi, de bonnes chaussures ?

Les chaussures sont utiles quand il fait froid et qu’il faut garder les pieds de votre enfant au chaud, ou quand il faut les protéger des obstacles. L’important, alors, est de lui mettre de bonnes chaussures, qui peuvent coûter cher vu leur durée de vie limitée. Une bonne chaussure, c’est une chaussure montante (tenant bien la cheville), munie d’un renfort avec une bosse correspondant à la voûte plantaire, en cuir (pour une bonne aération du pied), avec une semelle souple (quand l’enfant marche et plie le pied, il faut que la semelle suive le mouvement du pied) et antidérapante, tout cela pour maintenir et stabiliser le pied et accompagner ses mouvements le plus naturellement possible. Une chaussure de la bonne taille, il va sans dire. À lacet, à scratchs ou à tirette ? Là, les parents font selon leur goût.

À consulter : le dépliant de l'ONE : « Des chaussures… Quand les mettre aux pieds ? »

9. Vive les pieds nus, encore et toujours

Le sens du toucher, votre enfant l’exerce non seulement avec les mains, mais aussi avec les pieds ! Et donc, ce n’est pas parce qu’il met des chaussures qu’il ne faut plus le laisser, par moments, pieds nus. Avec ses pieds nus, il explore sans entrave des sols variés – doux, rugueux, frais, chauds… Il perçoit un maximum de sensations à travers sa peau. Il sent le poids de son corps sur ses pieds lorsqu’il est debout. Ses muscles se tonifient.

10. La consultation de l’ONE, à deux pas de chez vous

Pour rappel : ses services ont une visée préventive et sont gratuits. Vous pouvez vous y rendre avec votre enfant jusqu’à ses 6 ans, pour y faire suivre son évolution, procéder à ses vaccinations et recevoir des infos et conseils sur mesure. Toutes choses possibles aussi chez le pédiatre en pratique privée, bien sûr.

11. Nouvelle séance de vaccination à 12 mois

À 12 mois, votre enfant reçoit la troisième dose du vaccin contre le pneumocoque. Ainsi que la première dose du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, ou vaccin RRO (depuis septembre 2020, la seconde dose de ce vaccin est administrée à 7-8 ans, et non plus à 11-12 ans).
Puis, à l’âge de 14-15 mois, vient le temps du rappel du vaccin hexavalent qui protège votre enfant contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, les infections à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B (c’est la quatrième dose ; la dose suivante du vaccin combiné contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos et la coqueluche est prévue à 5-6 ans). Ainsi que du vaccin conjugué contre les méningocoques A, C, W135 et Y.
Tous ces vaccins sont gratuits. Rappelons aussi que seule la vaccination contre la poliomyélite est obligatoire en Belgique (un certificat de vaccination doit être remis à la commune) et que la plupart des autres vaccins cités dans Le Ligueur et mon bébé sont obligatoires dans les collectivités d’enfants en Fédération Wallonie-Bruxelles, comme le vaccin RRO.
Toutes les infos sur www.vaccination-info.be.

12. Votre enfant a peur du médecin ?

Cette peur n’est pas spécifique d’un âge particulier. Elle est liée à l’expérience de l’enfant (vaccinations…), à l’inquiétude exprimée par les parents. En cas de peur de l’enfant, une évidence : il est bon de rester près de lui et de le rassurer.

13. Protégez votre petit du soleil

À éviter absolument : l’exposition directe et prolongée de votre enfant au soleil. Même lorsqu’il est à l’ombre, enduisez régulièrement son corps d’une crème protectrice spécialement conçue pour les petits enfants. Et équipez-le d’un chapeau ou d’une casquette, de lunettes solaires et d’une chemisette ou d’un t-shirt.

14. Les dents continuent à percer

Si la poussée dentaire est douloureuse, pensez à donner un anneau de dentition à votre enfant, massez-lui doucement les gencives au moyen d’un doigt (propre), recourez à un gel antidouleur. Dès la sortie des premières dents, il est indispensable de les brosser. Si besoin, demandez conseil au pédiatre.

15. Des questions sur l’allaitement prolongé ?

Votre enfant a 1 an ou plus, et vous l’allaitez toujours ? La situation n’est pas habituelle dans nos pays. Elle peut susciter des interrogations (l’enfant est grand, marche peut-être déjà et il reste dans une position de nourrisson…). Si votre enfant allaité et vous avez atteint une vitesse de croisière, vous évoquez la belle complicité qui vous unit. Assurez-vous que son alimentation s’est bien diversifiée depuis plusieurs mois. Les recommandations de l’ONE sont la référence en la matière. Si, en tant que maman allaitante, vous vous posez des questions sur l’allaitement prolongé ou le sevrage, vous pouvez demander de l’aide à la partenaire enfants-parents de la consultation ONE, à une sage-femme, à une consultante en lactation ou au pédiatre de votre enfant. Vous pouvez aussi vous orienter vers une des deux associations de soutien à l’allaitement : Infor-Allaitement ou la Leche League Belgique. Bien sûr, plus vous multipliez les sources d’information, plus vous risquez de recevoir des avis multiples ! L’important, finalement, c’est que chacun se sente bien dans ce qu’il vit : vous, la maman, votre enfant (est-il toujours intéressé par le sein ou s’en désintéresse-t-il ?), l’autre parent aussi.

Avec Catherine Ghion, infirmière, Bénédicte Guislain, kinésithérapeute pédiatrique, Marguerite Landsberg, pédiatre, et Reine Vander Linden, psychologue clinicienne

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