Loisirs et culture

RÉFLEXION/STRATÉGIE/COLLECTE
On ne vous aime jamais autant que quand vous vous retrouvez concentré·es autour d’un plateau. Autant dire qu’avec ce qui suit, on a été servis.
► Pengo Jump (Blue Orange)
DÈS 4 ANS
Dans une version plus francophone, le jeu s’appelle Glisse banquise. Plus explicite. Le pitch ressemble à celui d’un dessin animé : des petits pingouins jouent sur les icebergs, le vent pousse les morceaux de glace, tout roule, tout glisse, l’ambiance est bonne. Mais, vite, le soleil se couche, il faut rentrer… plus facile à dire qu’à faire. À vous de les aider à passer d’iceberg en iceberg et de mener à bien cette course coopérative.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
Cindy et son fils de 6 ans et demi ont littéralement jeté leur dévolu sur ces petits animaux de la banquise. « Les petits personnages en bois sont irrésistibles, l’univers, les couleurs tout en pastel aussi. Et le capital sympathie des manchots fait le reste ».
Une fois les règles maitrisées, on peut même aller piocher dans les variantes pour rajouter un peu de difficultés. « Ici, on ajoute un phoque, là un autre animal qui corse le retour à la banquise avant le coucher du soleil ». Les règles sont simples et assimilables par des tout-petits. À voir selon vos enfants, si ça passe ou si ça glace.

ZOOM
► Smartgames, l’indétrônable
► La colo-nid des manchots - DÈS 6 ANS
On se retrouve sur la banquise. Avec le même pitch que Pengo Jump - comme un goût d’espionnage industriel ? - : les manchots sont éparpillés sur la banquise, la nuit tombe et il va commencer à faire très froid. Vite, les joueurs/joueuses doivent réunir les familles selon les couleurs le plus rapidement possible... Le premier ou la première à réunir toute la petite bande remporte la partie.
► Parc'Ours en forêt - DÈS 7 ANS
Même principe que le précédent, dans la forêt, avec des ours qui doivent rentrer chez eux. Le niveau de jeu est un peu plus complexe, avec ses 80 défis qui donnent du fil à retordre… à vous aussi, papa et maman ours.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
On essaie de ne pas perdre notre objectivité en ce qui concerne Smartgames, éditeur belge multi-primé chaque année pour ses nombreux titres. Mais les réactions des parents et leurs enfants parlent d’elles-mêmes. À chaque boîte ouverte, c’est parti pour une concentration maximale des familles. Nos chroniqueurs et chroniqueuses sont élogieux : « Adaptabilité », « Intelligence », « Planification ».
« Ce sont des jeux hyper bien faits qui rendent les enfants plus intelligents », nous dit Adam dont les enfants ont 5, 8 et 12 ans. Des points à redire ? On a eu beau demander, on n’en pas trouvé… Assia résume bien l’affaire. Pour elle, il y a deux catégories de parents : « Ceux qui sont des férus des jeux Smartgames et ceux qui vont le devenir ».
► Sonic Super team (Asmodee)
DÈS 7 ANS
Le célèbre petit hérisson bleu rafle tout sur son passage. Après les jeux vidéo et le cinéma, le survitaminé hérisson se décline maintenant en un jeu de stratégie de course palpitant et bien rythmé où chacun·e doit avancer au mieux en piégeant ses adversaires.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
Il s’est joué la même scène à chaque fois. Explosion de joie quand les enfants découvrent la boîte, beaucoup moins de la part des parents. La suite ? Ce sont les mamans de Dries, 7 ans, qui nous la raconte : « Notre première réaction ? Si on joue ensemble, ce n'est pas pour retrouver des personnages d'écrans.
Puis, passée la prise en mains nécessaire aux explications, on se prend à construire des stratégies, on se marre de nos petites vacheries pour retarder les autres joueurs et joueuses... L’enfant aime le thème du jeu, l'adulte trouve original le principe de devoir jouer tout à la fois pour ses personnages... et pour ceux des autres ». Vous reprendrez bien une part de hérisson ?

► Oh my brain (Lumberjacks)
DÈS 8 ANS
Les joueurs et joueuses belges l’attendent depuis longtemps, puisqu’il a mis 21 mois avant d’être adapté au marché noir-jaune-rouge. Amatrices et amateurs de Uno, voilà un jeu de cartes qui va vous plaire. Le but ? Ne pas perdre ses neuf cerveaux le premier. Pour se débarrasser de ses cartes, il faut un peu de chance, mais il faut surtout faire les bons choix tout en embêtant les autres.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
Cécile et ses enfants de 7 et 10 ans ont été conquis. « Le visuel est séduisant et les règles ne sont pas trop compliquées. En un tour de jeu, on a compris. C'est seulement après plusieurs parties qu'on se rend compte de la richesse du jeu. Il y a malgré tout une part de hasard, ce qui énerve le plus grand (10 ans), mais permet au plus jeune (7ans) de gagner. Le truc en plus pour moi, c'est qu'au fil des parties, on se dit : ‘Allez, on y va à fond et on se fait de sales coups de zombie’, vu qu'on peut tout perdre très vite. Là, la réaction du fiston a été : ‘Je veux pas être méchant’. L’occasion de reparler du fait que le jeu est un espace pour... jouer. Pour apprendre à perdre, à gagner et qu'une fois la boîte rangée, on ne conserve que le plaisir d'avoir joué ensemble. Parfait pour Halloween, mais on aura envie d'y revenir toute l'année ».

► Unlock Kids (Space Cowboys)
DÈS 8 ANS
La célèbre série d’escape games que l’on vous a présentée l’an dernier se décline version jeune enfant. Trop facile ?
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
De l’avis général, la difficulté est là. Ce qui en fait un jeu passionnant. On retrouve Céline et sa famille qui ont mis plus de temps que prévu pour assimiler les règles et qui ont fini par aller sur le web pour gagner du temps. « Dur, mais sacrément intéressant. Je dirais qu’il s’adresse clairement à des enfants de 8 ans et plus. À conseiller aux grands joueurs, il existe deux jeux dans chaque aventure, ce qui en fait au final six. Génial ».
Chez Chloé, maman de deux enfants de 8 et 12 ans, même son de cloche. « Plus difficile que ça en a l’air. C’est le grand qui a aimé. Il ne nécessite pas d’appli comme sur les autres versions, c’est pour ça qu’il a la mention ’kids’ à mon avis. Le matériel est de bonne qualité, c’est vraiment le genre de jeux auxquels mes enfants vont jouer et rejouer ». Unlock ? On n’y échappera pas.

► Pas vu pas pris (Letheia)
DÈS 8 ANS
Encore un jeu d’évasion. Cette fois, vous êtes des fantômes et vous devez vous échapper d’un hôtel sans être vu·es par les humains qui vous observent à peine discrètement par un trou de serrure.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
On retrouve Chloé qui a adoré. « Une sorte de cache-cache et de 1, 2, 3 soleil adapté à un plateau de jeu. On a cinq tours, soit moins de trente minutes pour faire traverser le hall à un maximum de fantômes - gros, moyens, petits - sans se faire repérer. Comme on ne peut pas le faire d’une traite, on a de quoi se cacher. Ça se joue vite, on ne s’ennuie pas ».
Pour Agnese, maman de deux joueurs et joueuses de 9 et 14 ans, même appréciation. Si la première partie a été laborieuse, c’est un jeu qu'on s'approprie un peu plus à chaque tour. « Il y a plusieurs manières de pimenter et d’augmenter la difficulté du jeu. Le fait qu'il y ait un nombre limité de cartes fait que les parties sont rapides. Les rôles changent et on a le sentiment de pouvoir arrêter quand on veut. Nous avons joué avec le grand, 14 ans, qui aime les jeux de stratégie et on a pu bien profiter du jeu ».

VU À SPIEL '22
► Puzzle 3D (Wrebbit)
DÈS 8 ANS
Depuis le confinement, les puzzles ont retrouvé toute leur place dans les ludothèques familiales. En solo ou à plusieurs, voilà une activité qui fait bosser le cerveau, travaille la concentration et les mouvements précis des doigts. Au Ligueur, on a craqué pour les versions 3D de l’éditeur quebécois Wrebbit et plus particulièrement sur la collection qui regroupe les bâtiments les plus connus du monde. De la tour Eiffel à Buckingham Palace, en passant par l’opéra de Sydney ou l’Empire State Building, il y a de quoi passer des heures et des heures dans le calme et la réflexion. Les pierres, ce n’est pas votre truc ? Wrebbit propose plein, plein, plein de thèmes différents, dont des séries ou des films cultes : Dowtown Abbey, Friends, Game of Thrones, Harry Potter, Batman, le Seigneur des anneaux…

► Babaorum, le choc des chefs (Victoire)
DÈS 10 ANS
Un menu de pâtissier à concocter où chance et stratégie s’invitent au menu. Un jeu qui donne faim nous a-t-on répété.
► CE QU’EN DISENT LES PARENTS
Sophie, maman de deux enfants de 11 et 12 ans, l’a trouvé très motivant pour les fans de la fameuse émission télé Le Meilleur Pâtissier. « C’est un jeu de réalisation de tâches, avec des questions accessibles à tous, celles pour les enfants sont en jaunes. On peut y jouer sans avoir un regard rivé sur les règles. Il y a beaucoup de possibilités de stratégie après quelques parties. En plus, les dessins sont bien travaillés. Seule petite fausse note : les couleurs sur les cartes ne sont pas assez attractives, je les trouve trop ‘palotes’ ».
Pour Stéphanie qui a joué avec ses enfants de 12 et 23 ans, c’est une sorte de Trivial pursuit de la pâtisserie, très familial. Elle met en garde : contrairement à ce qui est écrit sur la boîte, il convient à des enfants de plus de 10 ans ». Gare à l’indigestion donc.

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