Crèche et école
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Conventionnés, privés, subventionnés… Pas facile de s’y retrouver dans les milieux d’accueil. Une réforme nommée Milac vient petit à petit remettre de l’ordre dans tout ça. Le but est aussi de rendre les crèches plus accessibles. Mais la réforme et les différents plans de création de places tardent à montrer leurs effets positifs.
Nous sommes en août 2020, le jour même des trois mois de grossesse de Rosalie et Adrien*. Le top est lancé. À partir d’aujourd’hui, ils peuvent s’inscrire dans les crèches pour essayer d’avoir une place pour leur futur bébé. L’objectif : un temps plein à partir du mois d’avril à Ixelles. Communaux, subventionnés, privés… au total, ils s’inscrivent dans une vingtaine de milieux d’accueil.
« Du côté des crèches communales, on nous a dit qu’on essayerait de nous prévenir si une place se libérait avant la naissance… mais que c’était rarement le cas, commente Rosalie. Je ne vais pas attendre que la petite naisse pour être rassurée là-dessus ! »
Les deux Bruxellois ne sont pas les seuls dans le cas. En Belgique, deux parents sur trois estiment qu’il est difficile de trouver une place dans un milieu d’accueil pour un enfant de 0 à 3 ans en 2020, selon le dernier Baromètre des parents de la Ligue des familles. Un dixième d’entre eux renonce même à la crèche, faute de places. Des chiffres qui stagnent d’année en année.