Société

Élections : les familles au cœur des communes

Élections : les familles au cœur des communes

Les urnes vont de nouveau être de sortie le 13 octobre. Cette fois-ci, pour les élections communales et provinciales. Face aux régionales, aux fédérales et même aux européennes, ces nouveaux scrutins se concentrant sur des territoires plus petits pourraient sembler moins bling-bling, moins importants, moins porteurs d’enjeux essentiels.

Et pourtant. Au niveau de la dynamique politique quotidienne, de l’application concrète du vivre ensemble, de la prise en compte immédiate du citoyen, de la citoyenne, les échelons provincial et, surtout communal, sont essentiels.

Prenez, par exemple, les crèches. L’année dernière, c’est cet échelon de pouvoir qu’a sollicité directement la Ligue des familles pour interpeller (une nouvelle fois) le monde politique sur le manque de place dans les milieux d’accueil. Une partie de l’enseignement dépend aussi directement de la commune. Mais ce n’est pas tout, les compétences de celles-ci touchent aussi aux commerces, à l’environnement, au logement, etc. N’en jetez plus. Les communes sont au cœur de nos vies citoyennes.
Au-delà du fait que les élues locales, les élus locaux sont de bons relais pour faire remonter les demandes citoyennes vers les structures plus éloignées qui fixent le cadre (congés et fiscalité pour le fédéral, enseignement et formation pour les Régions, par exemple), ils et elles ont de belles latitudes pour répondre très pratiquement aux besoins des familles.

« Pour les familles, les élus locaux et les élues locales sont donc des interlocuteurs et des interlocutrices de choix. Où la proximité est un facteur essentiel. »

Tout en assurant la gestion classique d’une commune, les Collèges peuvent transformer les communes en véritables petits laboratoires de démocratie. C’est l’échelon idéal pour que les familles se fassent entendre. Que ce soit pour initier des changements urgents ou lancer des réflexions de fond sur les matières qui les préoccupent. Les possibilités de l’exprimer se multiplient (interpellations publiques...). Les occasions de le mettre en place aussi (budgets participatifs, appels à projet…).
Pour les familles, les élus locaux et les élues locales sont donc des interlocuteurs et des interlocutrices de choix. Où la proximité est un facteur essentiel. Où le marketing politique n’a pas sa place. Où l’ancrage est un critère de base pour susciter, entendre et comprendre les demandes de la population. Une population qui peut rapidement peser dans le débat politique en s’appuyant sur des groupes de soutien et autres comités.

Bien choisir ses élu·es, en fonction de leurs compétences et de leur capacité d’écoute, c’est renforcer les chances d’évoluer dans un espace public qui répond aux exigences des familles, de bénéficier d’infrastructures adaptées et suffisantes. Avant de rentrer dans l’isoloir, le conseil reste le même. Toujours. S’informer, avec ce petit plus au niveau des communes qui fait que l’information peut souvent être trouvée à la source, auprès de candidates et candidats qui ont tout intérêt à se rendre accessibles. Autant en profiter.