Développement de l'enfant

« Je viens de faire une fausse couche et, il n’y a rien à faire, je suis complètement anéantie par cet "accident". Je suis nerveuse, tendue, triste… malheureuse. J’essaie vraiment de me retenir pour ne rien montrer de mes émotions à ma petite Zoé, qui n’a même pas 1 an, parce que si je le fais, elle va être triste comme moi. Tout ça me déchire. Ma gynéco me conseille de lui en dire un mot, mais j’ai tellement peur de m’effondrer devant elle et de ne plus pouvoir m’arrêter de pleurer… C’est beaucoup trop dur, je n’y arrive pas… », reconnaît Carole.
Témoignage remuant que celui de cette maman. Et même si vous ne vivez heureusement pas, là, maintenant, un événement douloureux - comme un deuil, une rupture, une maladie grave ou une perte de boulot -, la question vous traverse peut-être l’esprit : pouvez-vous parler des choses qui vous bouleversent à votre bébé ? La réponse est oui. Les arguments du style « Il est trop petit, il ne peut pas comprendre » ou « De toute façon, il ne se rend compte de rien » sont en effet complètement réfutables. Alors, expliquons ce oui avec Reine Vander Linden, psychologue clinicienne.