Développement de l'enfant

Kléa a connu une tristesse profonde. Marius* a sombré dans la dépression. Le parent peut accueillir, contenir et parfois aussi passer le relais. Mais pas tout solutionner. Au placard, la cape de super-héros.
Notre appel à témoignages sur la tristesse chez l’enfant sur notre page Facebook a été un bide. Trois partages et deux commentaires. Deux parents acceptent de témoigner. Deux seulement. Alors que la tristesse pourrait faire couler beaucoup d’encre, les parents se montrent réservés. Un peu comme si c’était un aveu de faiblesse de reconnaître la tristesse chez son enfant.
À l’heure où le bonheur se hisse en Graal absolu, la tristesse a mauvaise presse. Pourtant, elle fait partie de notre quotidien. Depuis le covid, encore plus. Être un enfant, c’est passer du rire aux larmes la moitié du temps, résume avec justesse Mandy Rossignol, professeure de neuropsychologie et psychopathologie à l’UMONS.