Vie pratique

Être le chouchou, c’est pas une vie !

Il est très fréquent que les parents n’aiment pas avec la même force chacun de leurs enfants. Mais paradoxalement, la position du chouchou n’est pas toujours la plus enviable. Rencontre avec Catherine Sellenet, co-auteur, avec Claudine Paque, de L’Enfant préféré (Éditions Belin).

Quelles sont les raisons les plus courantes d’avoir une préférence pour un enfant ?
Catherine Sellenet : « Certains enfants sont, pourrait-on dire, ‘aimables’ d’emblée, faciles à élever, à consoler, à gratifier. Et cette facilité confirme notre sentiment d’être un parent compétent. Par ailleurs, tous les enfants ne naissent pas au même moment, à un même stade de l’histoire du couple. L’enfant qui naît alors que la relation d’amour entre les parents est à son zénith est susceptible d’être privilégié à un autre qui vient au monde alors que le père et la mère sont sur le point de se séparer. Bien d’autres raisons peuvent expliquer une préférence en faveur d’un enfant. Assez souvent, celui qui est privilégié présente des traits physiques ou psychologiques semblables à ceux du parent et lui renvoie ainsi une image en miroir. Ou bien, on est en présence d’une préférence gagnante, celle qui sans doute est la plus lourde et qui cause le plus de souffrances : l’enfant, surinvesti, est porteur de tous les espoirs, de tous les rêves que les parents eux-mêmes n’ont pas pu réaliser. »

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