Vie pratique

« J’ai trois enfants et je ne suis pas foutue d’arrêter l’alcool »

« Ne pas tomber dedans ». De classe en classe, Pierrot et Dominique racontent leur histoire. Des années vécues sous l’influence de l’alcool, dont ils ont pu se libérer grâce à l’entraide des Alcooliques anonymes, alias les AA. Tournée scolaire avec deux membres de cette organisation qui, par la force de leur témoignage, invitent les jeunes à se questionner sur leur consommation.

« On ne plonge pas dans l’alcoolisme en six mois. Il faut déjà un long compagnonnage avec la boisson avant de prendre conscience, même fugacement, qu’on a un problème avec sa consommation d’alcool. Moi, il m’a fallu des années pour que je le réalise », nous confie Dominique, maman de trois enfants qui a 67 ans aujourd’hui.
Les Alcooliques anonymes (AA) l’ont sauvée. Longtemps, elle a pourtant refusé d’y entrer, craignant qu’on lui interdise à jamais de boire. Mais elle frôlait les 100 kilos et était de plus en plus irascible avec son entourage. Alors elle a fait le pas.
« C’était inimaginable de ne plus pouvoir s’offrir le moindre petit verre. Mais aux AA, on ne vous impose aucun interdit. On vous invite juste à vous focaliser sur le rythme d’un jour à la fois pour que cette modération nécessaire soit acceptable psychologiquement et physiologiquement. »

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