Société

« Je n’ai pas de super pouvoir ou de cape rangée dans l’armoire »

Laurence Gourgues est une des huit mamans qui témoignent de leur parcours face au handicap d’un enfant dans le livre Paroles de mères-veilleuses. Le Ligueur l’a rencontrée pour revenir sur son expérience de maman d’un enfant trisomique.

En ce lundi de la mi-juin, le soleil est de plomb et la chaleur écrasante. Les quelques piétons affairés dans le quartier Wiener de la commune bruxelloise de Watermael-Boitsfort rasent les murs. Un coup de sonnette et dix-sept marches plus tard, Laurence Gourgues m’accueille sur le pas de la porte.
Je ne sais par quel miracle, mon hôte a réussi à conserver la fraîcheur dans son appartement. Impression renforcée par l’odeur de citron qui s’en dégage. Laurence m’invite à la suivre dans la salle à manger, pièce très épurée. Je ne sais pas encore si elle est une adepte de Marie Kondō, grande prêtresse du rangement, mais elle n’a rien à lui envier. Sur la console derrière elle, des photos des enfants, Tom, 13 ans, et Alice, 25 ans. Laurence s’assied et me lance un regard franc. Elle est prête à me raconter cette seconde expérience de la maternité qui a bouleversé sa vie à jamais.

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