Développement de l'enfant

Je suis une bande de jeunes à moi tout·e seul·e

Oh, regardez là-bas, vous le voyez ce joli troupeau d’ados. De loin, ils et elles se ressemblent toutes et tous. Mais, au-delà de cet ensemble pluriel, se cache une symphonie de singularités. À pas de loup, approchons ce phénomène de bande. Codes, assimilations, imitations, culture commune, passons en revue ce qui est taxé à la va-vite de panurgisme et qui rend chèvre le parent plus souvent qu’à son tour.

Au bout du bout de la province de Namur, à quelques sapins de la frontière française, toute une bande profite des premiers rayons printaniers pour accompagner leurs effluves d’herbes, de sorbets faits maison. Éclats de voix, enceintes Bluetooth qui crachent des basses épaisses et des beats sportifs, capuches soudées au crâne, sweats aux slogans agressifs, airs renfrognés renforcés par les masques…
De loin, ils feraient presque peur. Pourtant ces jeunes gens, filles et garçons, répondent à nos questions avec une gentillesse sans pareille. Leur bande ? « Une alliance de bro’ (brother = frère, ndlr) plus forte que le sang ». On ne peut pas leur reprocher un manque de poésie.

Cet article est réservé aux abonnés.

L'abonnement est offert aux membres de la Ligue des familles. Inscrivez-vous pour profiter de l’ensemble de notre contenu et de tous nos services. Utilisez le code LIGUEUR1MOIS et découvrez le Ligueur pour 1€ le premier mois (sans engagement).

Les infos collectées sont anonymes. Autoriser les cookies nous permet de vous offrir la meilleure expérience sur notre site. Merci.
Cookies