Grossesse

Suite à la publication d’un article dans nos pages, les sages-femmes ont réagi pour réaffirmer leur rôle essentiel aux côtés des mamans. Avant, pendant et après l’accouchement. Ces professionnelles sont en demande de plus de reconnaissance.
C’est un article sur les doulas qui a incité l’AFSFC (association francophone des sages-femmes catholiques) à envoyer un mail à la rédaction. Pour ces sages-femmes, le sujet faisait « l’éloge de la doula (sans être concurrentielle avec la sage-femme) dans le paysage de la périnatalité, alors qu’une forme d’invisibilité de la/du sage-femme, professionnel de santé formé en quatre ans bachelier, agréé et exerçant dans un cadre légal bien défini avec un profil de compétences étayé, est bien présente dans notre société et système de santé ».
Pour rappel, la doula, c’est une « accompagnatrice de naissance » centrée autour du non-médical. Elle peut donner des conseils en lactation, se livrer à des massages. Par contre, pas question de prescrire des examens ou de poser des diagnostics. L’AFSFC précise donc les rôles : « Doula n’est pas un nouveau métier dans le paysage de la périnatalité. Mais elle pratique un accompagnement en périnatalité sans formation reconnue, sans aucun cadre légal ni profil professionnel. Elle propose, tout comme la sage-femme, une panoplie de services souvent méconnus et la différence notable citée dans l’article, entre doulas et sages-femmes est que les prestations de la doula ne sont pas remboursées par les mutuelles en Belgique ».