Vie pratique

Le positivisme ? Il se cultive

Loin de toutes injonctions ou de maximes prémâchées à coller sur son frigo, on l’affirme haut et fort : l’optimisme est un muscle qui se travaille. À ampleur familiale, c’est même une discipline complexe. Voyons, sans être trop sucrés, comment mettre les idées noires au placard et trouver ses propres remèdes à la mélancolie.

Pourquoi ça semble si facile pour les autres ? C’est vrai, quoi. Regardez donc cette belle famille qui déambule dans votre champ de vision, sourire arboré fièrement, propos constructifs, air serein. Ils flottent. Là où vous, vous vous sentez lourd·es. Comme victimes de la pesanteur. Comme encombré·es. Pourquoi les bruits du monde semblent vous toucher plus que les autres ? Pourquoi vous ne parvenez pas à instiller un dynamisme, de l’allant dans votre tribu ?
Valérie Dubost, psychologue, s’amuse de la question : « Je crois que tous les parents sont traversés par ce genre de pensées. En gros, pourquoi est-ce que je suis plus affecté·e et davantage candidat·e au spleen ? C’est finalement une bonne chose. Cela signifie que vous êtes sensibles aux autres et au contexte qui vous entoure. Comment ne pas l’être en ce moment ? Je trouvais incroyable, par exemple, les personnes autour de moi d’un optimisme débordant aux prémices du covid. Heureux de jouir de leur logis, sans avoir de pensées pour toutes les personnes les plus affectées par la crise ».
Bien sûr, tout l’enjeu consiste à ne pas se perdre dans les méandres de la mélancolie. Le tout avec cette grande question de parents : comment en préserver mes enfants ?

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