Développement de l'enfant
► Pourquoi ?
Premiers jeux de construction et d’assemblage, les cubes travaillent d’abord la motricité fine des bébés. Leurs deux mains et leurs petits doigts apprennent à se coordonner pour tenter d’empiler deux cubes. Oui, juste deux cubes : c’est déjà un challenge pour un petit de moins de 1 an ! Patience et sens de l’observation seront mis à rude épreuve avec des cubes. L’enfant doit bien regarder et comprendre pourquoi, parfois, ils tiennent l’un sur l’autre et pourquoi, parfois, ils ne tiennent pas. Il prendra plaisir à les empiler. Mais, au départ, il adorera surtout les démolir avec entrain. Il se sent alors fort. Imaginez, il découvre qu’il a du pouvoir sur un objet encore difficile à maîtriser, quel pied !
Ça ne l’empêchera pas, plus tard, de construire des tours de plus en plus hautes. Il essayera peut-être de faire rouler les cubes, observera les différentes faces jusqu’à, un jour, trouver des similitudes et même, dans un an ou deux, réaliser qu’il y a moyen de les assembler pour former un puzzle. C’est là qu’on comprend à quel point les cubes sont incontournables : ce jeu évolue avec l’enfant.
► Que faire avec des cubes ?
Dans un premier temps, posez simplement les cubes devant votre enfant. Il les regardera, les touchera, les saisira pour les secouer, les goûtera et parviendra peut-être à en empiler deux l’un au-dessus de l’autre. Ne vous attendez pas à ce qu’il fasse une tour de sa taille dès le début. Il ira tout doucement. De votre côté, tentez de résister à cette envie de lui dévoiler tout de suite toutes les possibilités du jeu. Ne lui montrez pas directement que si on empile les cubes dans un certain ordre, on forme un joli dessin continu : c’est trop tôt. Laissez-le faire ses découvertes lui-même. Sans brûler les étapes. Si vous lui montrez quelque chose de génial qu’il ne pourra pas encore réaliser parce qu’il est trop jeune, ça pourrait l’amuser mais le frustrer aussi.
► Le langage aussi !
Devant, derrière, au-dessus, en dessous, à côté… Ces notions spatiales mettent du temps à s’intégrer et ça commence maintenant avec des cubes qui se cachent l’un derrière l’autre ou grimpent l’un sur l’autre.
► Quelle matière privilégier ?
Quand on dit cubes, on pense traditionnellement aux cubes en bois. Mais aujourd’hui, côté matières, il y a le choix ! Carton, tissu et même caoutchouc se déclinent en six faces.
Notre sélection pour les petits. Parmi les tout doux, les cubes en tissu sont souvent les premiers qu’on offre à un bébé. Ce ne sont pas les plus stables à empiler, mais ils ne blesseront jamais un enfant même s’ils tombent sur un petit orteil. Deux chouettes exemples dans le commerce ? Tout d’abord, les cinq cubes aux matières variées sur le thème de la ferme de la marque belge Lilliputiens. En grandissant, l’enfant pourra, à partir de ces cinq éléments, construire une ferme, apprendre des choses sur les animaux qui y logent… Bref, un bon jeu évolutif (www.lilliputiens.be) ! Ensuite, les quatre cubes « multi activités » (couleurs vives, textures diverses, surprises multiples comme un anneau de dentition, un miroir, un grelot…) tirés de l’univers de Sophie la girafe (www.vulli.fr). Bien sûr, ces cubes en tissu peuvent aussi être faits maison, à condition que les coutures soient solides ! Pour des cubes en bois, il y a du choix chez Janod, avec les animaux de la forêt et les bébés animaux par exemple – quatre cubes en bois massif offrant de sympathiques portraits (www.janod.com). Plus surprenant, Sophie la girafe (on ne s’en lasse pas !) se décline en deux cubes (et deux balles) en caoutchouc 100 % naturel (www.vulli.fr). Et ça fonctionne ! Mais, pour nous, les cubes qui cartonnent sont… en carton ! Pas très chers, souvent joliment décorés et étonnamment solides. Même si un enfant marche dessus ou les croque, ils résistent. On en trouve dans plusieurs marques. La marque belge Scratch propose ainsi de beaux puzzles composés de quatre cubes en carton sur le thème de la ferme (www.scratch-europe.com).
► Et les cubes gigognes ?
Ces fameux cubes de différentes dimensions s’emboîtent les uns dans les autres et peuvent également devenir une superbe pyramide. Leur grand atout, c’est qu’ils ne prennent quasi pas de place lors du rangement. Et puis, ils permettent à l’enfant d’expérimenter la notion de taille et de grosseur… mais, à 10 mois, c’est trop tôt.
