Vie pratique

Les enfants de parents allophones sont souvent sursollicités. Vu leur capacité à apprendre plus rapidement le français que leurs parents, ils deviennent vite pour eux des interprètes et servent de courroies de transmission dans leurs relations avec la société et avec l’école en particulier.
Liz et son mari Thomas sont parents de cinq enfants. Ils ont quitté le Pérou pour rejoindre notre plat pays en 2017. La grande famille s’est d’abord installée en Flandre, dans la commune d’Aarschot, avant d’emménager à Bruxelles il y a un an.
Depuis lors, Jamile et Juan, leurs deux aînés de 20 et 22 ans, ont quitté la maison. Liz et Thomas vivent donc avec Cori, 8 ans, Sony, 9 ans, et Camila, 13 ans. Dans cette famille, aucun des deux parents ne parle le français. Liz témoigne : « Je suis arrivée en Belgique avec un très mauvais niveau de français, de néerlandais ou d’anglais. Cela fut très dur. J’ai tout de suite réalisé l’importance de la communication ».