Crèche et école

Dernière étape pour les 18 ans et plus avant de se retrouver sur le marché de l’emploi : la rentrée en supérieur. Voilà que votre grand aujourd’hui… redevient petit. Dans votre cœur de parents, évidemment ! Pour vous apaiser, pour encourager votre nouvel étudiant, nos derniers coups de pouce pour réussir le grand saut.
Oui, le passage du secondaire au supérieur reste une grande rupture. Certains jeunes en sont ravis, d’autres plus circonspects. Il faut dire qu’il y a quelques bouleversements en perspective. Un temps qui n’est plus régulé par des présences « obligatoires » en classe ou par des activités d’après-4 heures, des lieux tout à fait neufs, des liens à re-tricoter, des nouvelles règles… autant de changements auxquels le jeune va devoir s’adapter.
Un temps à organiser
La liberté est une chose difficile à vivre. Votre jeune va vite s’en rendre compte, confronté à un temps totalement inorganisé. Un des premiers apprentissages sera donc de se fixer l’obligation d’aller au cours. Un exercice difficile qui implique une lutte de chaque instant contre des tentations aussi variées que faire la grasse matinée, aller boire un verre avec les copains, filer le parfait amour…
La recette : se familiariser avec un agenda pour établir son emploi du temps pour la journée, pour la semaine, pour le semestre… et s’y tenir. La 1re année de bac est une année-clé qui, on le sait, joue le rôle de filtre. Mieux vaut donc s’en méfier et mettre tout en œuvre pour la réussir. Même s’il faut, pour cela, diminuer ses loisirs.
Des nouveaux lieux, des nouveaux liens
Où sont les bâtiments, les salles de cours, les labos… ? Il faut parfois plusieurs semaines pour s’acclimater sur le nouveau campus et s’y retrouver d’un panneau à l’autre. Connaître les lieux, avoir ses repères, c’est bien, profiter de tous les dispositifs pédagogiques qui existent et qui coûtent à la collectivité, c’est mieux : passeports pour le bac, cours préparatoires en août, tutorat de transition, accompagnement individuel, etc. Dites à votre étudiant tout neuf d’ouvrir grand les yeux et les oreilles pour repérer des services qui pourraient lui donner le bon coup de pouce en cas de difficulté.
Autre source de précieux dépannages, les nouvelles rencontres qui tournent autour des études : se passer les notes, comparer des résumés, se communiquer des informations (changement d’horaire, de local...), préparer un travail ou réviser un cours ardu...
De plus, ces relations fonctionnelles qui se nouent entre étudiants motivent à aller au cours, à s’accrocher (le copain a peut-être compris ce qu’on n’a pas compris), à se renseigner aussi auprès des aînés sur les exigences spécifiques de chaque professeur afin d’orienter son étude en fonction de leurs « dada », de leurs exigences, de leur manière d’interroger, etc.
Ces liens constituent aussi les bases des relations sociales qui s’instituent entre (futurs) professionnels : on a les mêmes activités, les mêmes préoccupations, les mêmes revendications...
À LIRE
Réussir sa première année, par Mireille Houart (De Boeck). Un ouvrage structuré en douze chapitres dont toutes les stratégies et outils sont ancrés sur des extraits de cours et des questionnaires d’examens réels. Prise de notes, gestion du temps, blocus, examens, QCM, pièges à éviter, etc, sont abordés. Le livre s’adresse plus spécifiquement aux étudiants inscrits en médecine, sciences, ingénierie, mais il apportera de précieux conseils aux autres également.
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