Santé et bien-être

Un Belge sur dix a une consommation excessive d'alcool, selon une étude de la KCE. Pas évident de parler d’alcool avec ses (grands) enfants, lorsqu'on en consomme soi-même. Pourtant, le dialogue semble nécessaire. Car les jeunes boivent de plus en plus jeunes et multiplient les conduites à risque.
Un Belge sur dix a une consommation excessive d'alcool, d'après une étude du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Fin des examens, guindailles, décompression de fin de semaine... tout est bon à s'autoriser quelsues verres. Mais l'inquiétude des potentiels excès de ces grands enfants vient gâcher la fête.
Car ces excès ne sont pas les mêmes qu’il y a vingt ans. « Nous constatons un rajeunissement de l’ivresse, une féminisation et le développement de pratiques plus dangereuses pour la santé, comme le fait de boire beaucoup en un minimum de temps », explique l’association Univers-santé, active sur Louvain-la-Neuve, qui évoque ici le fameux « binge drinking » (ndlr : boire beaucoup et vite). Cette occupation hebdomadaire concernait il y a peu encore 28,6 % des étudiants de l’UCL, selon une étude compilée dans le rapport « Eurotox » sur la consommation de drogues en fédération Wallonie-Bruxelles.
Quant à l’âge de la première consommation d’alcool (on ne parle pas ici des premières gorgées, mais d’une réelle consommation), le même rapport confirme qu’il ne cesse de baisser. Il se situe à 15,6 ans alors que ce chiffre se situait à 16,4 ans pour la génération précédente (qui a aujourd’hui entre 25 et 34 ans).