Grossesse

Crèche, accueillante, grands-parents : pensez-y déjà !

Crèche, accueillante, grands-parents… Quel mode de garde envisagez-vous pour votre bébé après le congé de maternité ? Avoir tôt une réponse satisfaisante, et donc sécurisante, à ce sujet apporte un supplément de sérénité…

Vous pensez crèche ou accueillante ?

La crèche se présente comme une plus ou moins grande collectivité, où les enfants sont pris en charge par toute une équipe. Elle est généralement bien outillée en modules de jeux pour petits. L’accueillante d’enfants, quant à elle, reçoit, généralement à son domicile, un petit nombre d’enfants dans l’ambiance familiale qui la caractérise. Parfois, deux accueillantes exercent ensemble leur activité. Il y a aussi des accueillants hommes, mais ils sont encore rares.

Aujourd’hui, pour beaucoup de gens (qu’ils soient parents ou spécialistes de la petite enfance), permettre à un enfant de fréquenter un milieu d’accueil, c’est aussi lui ouvrir les portes de la socialisation.

À savoir, ici : tous les milieux d’accueil (crèches, accueillantes…) sont autorisés par l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance), qui s’assure ainsi que les conditions de sécurité en matière de locaux et de compétences du personnel sont respectées. Certains sont, par ailleurs, subventionnés par l’ONE. Cela a un effet sur le coût de la garde pour les parents : « Dans certains cas, le prix est calculé en fonction des revenus des parents (milieux d’accueil subventionnés), dans d’autres cas, il fait l’objet d’un libre accord entre la structure d’accueil et les parents », résume l’ONE sur son site internet (www.one.be). À noter également : depuis le 1er janvier 2023, les crèches qui appliquent la grille tarifaire de l’ONE sont plus accessibles pour les parents solos et les petits revenus.

Si vous privilégiez un de ces modes de garde pour votre bébé, avoir la certitude d’avoir une place au moment voulu, c’est un fameux soulagement ! C’est qu’il y a un cruel manque de places dans les milieux d’accueil. Certes, le contrat de gestion de l’ONE portant sur les années 2021-2025 prévoit une augmentation du nombre de places d’accueil en Fédération Wallonie-Bruxelles, en priorité dans les provinces où le taux de couverture est le plus faible. En attendant, « c’est galère pour avoir une place dans une crèche », témoignent pas mal de (futurs) parents. Dès lors, beaucoup bricolent des solutions temporaires ou des solutions qui ne sont pas celles dont ils rêvaient au départ (un jour ici, un jour là…).

Pour faciliter la recherche d’un milieu d’accueil, l’ONE propose aux (futurs) parents l’outil « Premiers pas ». Cette plateforme permet de géolocaliser les crèches et les accueillantes au départ d’un lieu précis et fournit une série d’informations pratiques les concernant. Entre autres éléments à prendre en considération quand vous êtes en quête d’un milieu d’accueil, que ce soit à temps plein ou à temps partiel, selon vos besoins : outre son coût, sa localisation (près de votre domicile, de votre lieu de travail…), les trajets pour y arriver, ses heures d’ouverture, son projet d’accueil…

La demande d’inscription peut se faire à partir de 3 mois de grossesse révolus, c’est-à-dire dès le 4e mois de grossesse. Avec une confirmation de la demande au 7e mois.

Vous comptez sur les grands-parents ?

Vous pensez confier – un jour, voire plusieurs jours, par semaine – votre bébé à vos propres parents ou à vos beaux-parents ? Parce que vous en avez envie, parce qu’ils vous l’ont proposé… ou parce qu’il vous semble impossible de faire autrement (il y a le problème financier, le manque de places dans les crèches…) ? Cette question de la disponibilité des grands-parents n’est pas simple.

« Si les grands-parents constituent une ressource pour vous, vous pouvez avoir un avis sur la question et eux peuvent avoir leur propre avis, observe Reine Vander Linden, psychologue en périnatalité. Si vous leur faites une demande de disponibilité "structurelle" (par exemple, un, deux ou trois jours par semaine), seront-ils suffisamment à l’aise pour éventuellement vous répondre : "Cela ne me convient pas" ? Ce n’est pas évident pour un grand-parent qui aime ses petits-enfants et qui a à cœur d’être un bon grand-parent de dire non ! Il peut y avoir un décalage entre un discours positif – "Oh, quel bonheur ! J’ai envie de m’occuper de mes petits-enfants" – et un sentiment de privation de liberté parce que les futurs mois seront ponctués par la garde des petits-enfants. Les parents doivent en être conscients… » Et quid si les grands-parents sont très demandeurs et qu’un des parents n’est pas forcément pour ? « La question revient à se demander comment préserver l’équilibre avec les familles d’origine sans renoncer à ce qu’on estime être juste pour son enfant », explique Reine Vander Linden.

Bref, cette question de la disponibilité des grands-parents mérite une discussion à cœur ouvert entre eux et vous. Chacun devrait pouvoir exprimer librement sa position, ses souhaits et ses freins. Si cet échange a lieu dès maintenant, et donc avant la naissance de votre bébé, c’est tant mieux.

Et puis, il faudra aussi vous faire à l’idée qu’ils s’en occuperont à leur façon…

En attendant bébé

Votre grossesse au 3e mois

Vos droits : soyez en ordre de mutuelle !

Grossesse

Vos droits : soyez en ordre de mutuelle !

Abonné
« Grossesse gériatrique » : jargon médical et ressenti des mamans

Grossesse

« Grossesse gériatrique » : jargon médical et ressenti des mamans

La grossesse et la naissance racontées aux enfants

Développement de l'enfant

La grossesse et la naissance racontées aux enfants

Les infos collectées sont anonymes. Autoriser les cookies nous permet de vous offrir la meilleure expérience sur notre site. Merci.
Cookies