Loisirs et culture

Une fois n’est pas coutume, le Ligueur vous emmène au littoral. Destination Ostende, la ville d’Arno, de James Ensor et de Marvin Gaye.
Bon, vous nous connaissez, si on vous propose ce petit trip ostendais, ce n’est pas uniquement (même si c’est agréable) pour marcher sur le sable et regarder la mer du Nord. C’est que dans cette ville, le « street art » s’est développé en mode XXL. À ce jour, plus de 60 fresques se déploient sur les murs de la cité balnéaire. Sans compter les interventions multiples et ponctuelles d’artistes qui s’épanouissent dans la répétition et l’humour qui interpelle.
C’est l’écrivain Carl Norac, interrogé dans le précédent numéro du Ligueur, qui a attiré notre attention sur cette dynamique créative ostendaise. C’est que ces œuvres disséminées partout dans sa ville d’adoption ne manquent pas de verve et de poésie. De la malice du trompe l’œil développée par Leon Keer au Pop Art de DFace, en passant par les étranges trouées de l’artiste 1010, les couleurs de ces interventions urbaines en format géant épatent par leur diversité.
Pour aller un peu plus loin
Carl Norac, un poète à Ostende
En bord de Mer du Nord, Michel Torrekens a rencontré Carl Norac. L'écrivain, célèbre notamment pour ses livres destinés aux enfants, vit depuis plusieurs années à Ostende.
Pour les enfants, il est particulièrement jouissif de partir à la recherche des petits bonhommes de Jaune. Il y en a plusieurs disséminés dans les rues. Ce sont des petits éboueurs fluorescents qui évoluent sur les murs au gré de situations plus absurdes les unes que les autres. Traqués aussi, les personnages minuscules d’Isaac Cordal, les oiseaux de Bué the Warrior ou encore les fourmis imaginées par The Bar Bar.
Pour profiter de ces fresques, à chacun sa manière. Soit en mode expédition à l’aveugle : on se laisse guider par son instinct en ayant le regard vigilant. Soit en mode organisé : on se promène avec, en main, la carte ad hoc. On n’est pas contre la villégiature genre folle du logis, mais il faut bien avouer que pour ne rien rater et mieux percevoir le sens des œuvres, le plan (assorti de la présentation des artistes) est une aide précieuse. On peut le télécharger ou l’imprimer en allant sur le site visitoostende.be. Mieux encore, on trouve sur ce même site un Kid’s Guide qui met le parcours à hauteur d’enfants grâce à des questions posées sur les différentes interventions. Top.