Santé et bien-être

« À table ! », « On mange ! », à quelles émotions nous renvoie ce genre d’appel ? Joyeux ou conflictuel, protocolaire ou diffus, le repas fait et fera toujours partie de nos vies. Autour de lui s’imbriquent et se construisent les relations intimes parents-enfants, les règles de vie familiale et nos rapports à la nourriture.
Manger, un besoin vital pour tous. Mais manger, c’est aussi une coutume, des valeurs, un rituel… Quand on pense au repas familial, on a souvent en tête l’image de la famille nucléaire parfaite, avec papa, maman et leurs magnifiques enfants réunis autour d’une table dressée, dégustant leurs plats dans une ambiance chaleureuse. Ce stéréotype provient des publicités du milieu du XXe siècle qui, au moment du développement de la culture de masse associée à la télévision et aux magazines, prônaient la stabilité et l’unité familiale.
Mais ce cliché n’a jamais été le réel reflet de la réalité. Les traditions culinaires varient d’une région du monde à l’autre, d’un milieu social à l’autre, d’une famille à l’autre. Aux États-Unis, par exemple, la table à manger n’est absolument pas nécessaire à tous les ménages. Qu’en est-il de la Belgique ? En 2015, l’Institut scientifique de santé publique publiait une enquête sur la consommation alimentaire des Belges. Le repas rythme encore bien nos vies, puisque 74% de la population prend ses trois repas principaux de manière régulière. Sous quelles formes ? C’est là qu’il est très compliqué de faire des généralités.