Développement de l'enfant

Parler avec son ado : la belle prise de risque

Il y a juste un an, le Ligueur sortait un dossier sur les jeunes en temps de crise. Avec, dans la foulée, un Facebook Live en compagnie du psychologue Aboudé Adhami, qui les connaît si bien. L’occasion de revenir avec lui sur une idée précieuse qu’il avait évoquée à l’époque et qui nous titille depuis : parler avec son ado, ce n’est pas communiquer avec lui. L’échange est plus qu’inspirant.

Aboudé Adhami est psychologue, psychothérapeute et professeur de psychologie clinique à l’Institut Libre Marie Haps (Haute École Léonard de Vinci), à Bruxelles. Des jeunes, il en côtoie énormément, dans son cabinet de consultation et dans le cadre de ses cours. Parler avec son ado, c’est faire du lien (mais pas n’importe lequel), dit-il en substance. Décryptage.
« On ne cesse de nous expliquer qu’il faut communiquer avec nos adolescents. C’est un impératif. Mais ça n’a pas de sens parce que ne pas communiquer est impossible. L’être humain communique et, même quand il ne le fait pas, il communique qu’il ne communique pas ».
Aboudé Adhami débute fort ! Dans cet impératif, lui voit surtout une exigence de clarté, de « mise en commun » (« Comment s’organise-t-on ? », « Est-ce que tu sors ce soir ? »). On connaît les règles d’une « bonne » communication. Pour obtenir des infos de l’autre, mieux vaut des questions plutôt ouvertes. Pour s’assurer qu’il nous a compris, on n’hésite pas à reformuler les choses.

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