Crèche et école

Quels sont les dispositifs en place pour l’accueil des élèves en cas de grève ?

Grève dans les écoles : l'école doit-elle accueillir mon enfant ?

« Il y a eu des mouvements de grève ces derniers temps dans les écoles. Le corps enseignant de celle où vont mes enfants participe généralement assez bien à ces grèves et donc n’assure pas cours. Je me demande donc quels sont les dispositifs en place pour l’accueil des élèves dans ces cas-là ? »
Anne-Gaëlle
, maman de deux enfants de 7 et 10 ans

En cas de grève, les écoles ont une obligation d’accueil en toute sécurité de tou·tes les élèves qui se présenteraient dans l’établissement. Ce service minimum peut s’organiser entre plusieurs écoles, notamment pour avoir en nombre suffisant le personnel accueillant. Si jamais il ne devait pas y avoir assez d’enseignant·es ou d’accueillant·es disponibles, c’est le seul motif valable pour une école de décider de sa fermeture complète lors de la ou des journées de grève.
D’un point de vue pratique, les modalités d’organisation peuvent largement différer d’une école à l’autre. Il est ainsi aussi fréquent de voir des établissements organiser une garderie sans restriction que de voir des établissements demander aux parents de garder, dans la mesure du possible, leur enfant à la maison. Si des activités sont organisées ou si du personnel non enseignant est présent pour assurer l’accueil, des frais peuvent alors être demandés aux parents. Par ailleurs, certaines écoles continueront à assurer le service du dîner chaud, d’autres demanderont d’apporter un repas tartines.
Toutes ces informations et les modalités mises en place doivent être communiquées au préalable par les directions aux parents pour que ceux-ci prennent les dispositions nécessaires.

Quelles solutions pour les parents ?

L’école est en grève complète, l’établissement fermé et vous devez trouver une solution de garde pour votre enfant. Si les tatas, tontons, papys, mamys, grands frères et grandes sœurs ne sont pas disponibles, vous pouvez essayer de miser sur la solidarité entre parents. On aime beaucoup cette idée de parents qui accueillent les copains et copines chez eux pour la matinée, l’après-midi, voire la journée complète. Une solution simple, pratique et qui renforce les liens.
Si ce n’est pas possible, il reste en dernier recours des solutions plus « administratives » : le jour de congé ; le repos compensatoire si vous avez des heures disponibles ; le télétravail occasionnel si vous en avez la possibilité (on rappelle tout de même que travailler avec des enfants à la maison n’est jamais très confortable comme on a pu le voir durant la coronacrise).
Ces trois solutions ont l’avantage de ne pas vous pénaliser financièrement, au contraire d’un congé sans solde ou d’un congé pour raisons impérieuses.

BON À SAVOIR

  • Lors de ces journées de grève, si l’école n’organise pas les cours de manière habituelle, les absences des élèves sont enregistrées, mais considérées comme justifiées au regard de l’administration régionale. Il n’y a dès lors pas de sanction.
  • Les journées de grève ne sont pas considérées comme des cas de force majeure, les cours non assurés n’ont pas besoin d’être rattrapés par les enseignant·es.