Crèche et école

Vous connaissez les Diables Rouges. Un peu moins les Belgian Cats. Mais connaissez-vous les Red Bears, les Ours rouges ? Ce sont les compétiteurs et compétitrices aux championnats des métiers, les Euro et WorldSkills. Nous avons rencontré Louis Heyeres, médaille d’or avec son ami Youssef Rami en intégration robotique. C’était au championnat d’Europe de Graz en Autriche. Ils sont maintenant en pleins préparatifs pour le championnat du monde à Shanghai.
Quai du Condroz à Liège, au bord de l’Ourthe, à quelques centaines de mètres du confluent avec la Meuse. Nous avons fixé rendez-vous à Louis Heyeres après ses cours à la Haute École Libre Mosane (HELMo) Gramme, où le jeune homme de 22 ans poursuit ses études dans une année passerelle qui le mènera vers un master en ingénierie industrielle. C’est en 2e secondaire, après avoir rempli un questionnaire sur ses aspirations, qu’il décide de s’orienter vers l’électromécanique à l’institut de la Providence à Herve en 3e et 4e années, puis vers l’automation en 5e et 6e.
« Beaucoup de points du questionnaire touchaient à l’électricité et lorsque j’ai visité l’école qui était très bien équipée, je me suis lancé, se souvient Louis Heyeres. Cela m’a vraiment plu, surtout quand j’ai découvert l’automation, cette capacité de répondre à une problématique en passant par la programmation ». L’automation qu’il a approfondie par des cours de bachelier à HELMo Saint-Laurent où il a obtenu son diplôme. Autant de disciplines que nous lui demandons de nous présenter.
« L’électromécanique, c’est un mélange d’électricité et de mécanique, détaille-t-il. En 3e et 4e, l’électricité concernait surtout les installations domestiques, comme les raccordements. En mécanique, on a abordé l’usinage de pièces, l’utilisation de machines-outils, la lecture de plans, le dessin mécanique… L’automation, elle, regroupe beaucoup de secteurs comme la programmation, la pneumatique, l’hydraulique, la mécanique, un ensemble de matières liées à l’industrie, par exemple sur une chaîne de production. On touche à de tout et il n’y a pas une partie qui sert moins qu’une autre. C’est un ensemble et c’est ce qui me plaît. »