Grossesse

Pour vous, si vous n’avez aucune demande particulière.
Chaque kiné a son approche (plus de yoga ici, plus de ballon là). Avec, comme base, du massage, des exercices de relaxation, de respiration et de poussée. But de la préparation : vous aider à mieux vous connaître, à mieux sentir votre corps, à mieux percevoir la filière de passage qu’empruntera votre bébé pour naître. Séances individuelles et/ou collectives, avec et/ou sans le futur papa. Vous pourrez compter sur la présence de votre kiné à l’accouchement.
Bon à savoir, en dehors de toute préparation à l’accouchement : pour prévenir des problèmes de dos ou de bassin, pour bien « vous » porter, le bébé et vous, 5 mois est un bon moment pour une première séance de travail postural. Cela vous évitera bien des soucis après !
Même si vous optez pour une préparation sans kiné, le travail postnatal de rééducation du périnée en nécessitera un(e).
Adresses via Birth core and pelvic therapy (BICAP), une association professionnelle de kinésithérapeutes en obstétrique, gynécologie et rééducation pelvienne.
Pour vous, futurs parents (future maman et futur papa, donc), si vous souhaitez un suivi global, complet de la grossesse, de l’accouchement et du retour à la maison, et ce, avec une sage-femme prête à vous accompagner de bout en bout.
Pas de préparation spécifique (style haptonomie ou autre) mise en place ici. Chaque sage-femme a sa façon de faire, ses propositions. Elle construit avec vous une préparation « sur mesure » (faite de séances d’information et d’ateliers pratiques), en fonction de vos questions, de vos demandes, de votre ressenti. Ensemble, vous abordez tant la physiologie du travail et de l’accouchement ou la place du futur papa que les rythmes d’un bébé, ses pleurs ou l’allaitement.
Pour trouver une sage-femme proposant une préparation globale à la naissance, rendez-vous sur le site de l’Union professionnelle des sages-femmes belges.
À démarrer dès que vous sentez le bébé bouger, vers 4 mois. Avec le futur papa, indispensable ! À entreprendre si, tous deux, vous désirez développer le lien avec votre enfant bien avant la naissance.
L’haptonomie, c’est une façon d’entrer en contact avec le bébé in utero à travers le toucher affectif, et ce, dans le but de le sécuriser, lui, et aussi de vous sécuriser, vous, la maman. Pour votre homme, la relation est double : par le toucher, il entre en contact tant avec le bébé qu’avec vous. Il aura tout son rôle au moment de l’accouchement. Frères et sœurs sont les bienvenus.
À travers les jeux de déplacement, vous appelez votre bébé, l’invitez à se nicher dans votre main, lui communiquez votre tendresse. Une façon de vous préparer à le guider à la naissance. Les jeux de bercement visent, eux, d’abord la détente. Le bébé distingue les appels et personnalise ses réponses (quitte à mécontenter certains par ses réactions plus discrètes !).
Infos sur le site Haptonomie en Belgique.
Préparation proche de l’haptonomie, tout en se voulant plus large. Pour vous et votre homme, donc. Objectif : développer votre attachement précoce à votre bébé.
Infos : www.naissanceaffective.com.
Pour vous, si vous êtes prête à vous laisser aller à une relaxation profonde et à atteindre un état de conscience modifié.
Dans cet état hypnotique, par des exercices de visualisation (vous imaginez, par exemple, votre accouchement idéal) et en utilisant tous vos sens, vous travaillez vos sensations : vous décryptez vos doutes, vos peurs et vos angoisses autour de l’accouchement et remplacez vos sensations négatives par des images positives. Vous entraînez ainsi les compétences, les ressources et les forces que vous avez en vous. Et vous renforcez le processus physiologique de l’accouchement. Bref, vous vous conditionnez. Par ses paroles et ses gestes, le futur papa peut vous aider dans cet état hypnotique.
Les séances individuelles permettent souvent d’aller plus loin que les séances collectives.
Différentes méthodes d’hypnose prénatale existent (l’HypnoNaissance est, par exemple, une marque déposée). Pour en savoir plus, tapez « hypnose prénatale » dans votre moteur de recherche.
Pour vous (sans le futur papa), si vous êtes sensible à la philosophie du yoga, une pratique ancestrale visant l’harmonie entre le physique et le mental, avec une dimension spirituelle.
Les techniques de yoga vous permettent notamment de travailler le souffle, la tonicité du corps et les sensations (comment les apprivoiser et les faire évoluer ?). Vous vous étirez, vous respirez, vous vous relaxez. Vous prenez vraiment conscience de ce qui se passe dans votre corps. Vous êtes bien ici et maintenant.
La préparation est plus ou moins active, selon les approches. Effet dynamique du groupe sur vous, même si chaque future maman est centrée sur elle-même. But global : arriver en salle d’accouchement avec une sécurité de base.
Infos : Association belge des enseignants et pratiquants de yoga et Fédération belge d’hébertisme et de yoga.
Pour vous, si vous êtes prête à vous relaxer physiquement et mentalement et si vous avez envie d’intérioriser les choses, et ce, en atteignant un état de conscience modifié entre veille et sommeil (qui n’est pas l’état hypnotique).
La sophrologie permet, en effet, l’éveil, le développement de la conscience (et non l’accès à l’inconscient, comme dans l’hypnose prénatale) : vous prenez conscience de vous, de votre corps, de vos sensations, de vos émotions, de vos états de tension et de détente. Les séances, toujours précédées et prolongées d’un temps de parole, visent à vous détendre, à renforcer votre confiance en vous, à gérer votre stress et vos émotions, à positiver. Le travail sur le corps est ici capital. Vous intégrez votre nouveau schéma corporel, nouveau vu la présence du bébé lové en vous. Bien ancrée dans votre corps, vous essayez de vous projeter avec votre bébé dans le futur et d’avoir des images positives. En cela, la sophrologie est une préparation à la maternité, en plus d’être une préparation à l’accouchement.
Séances individuelles ou collectives, avec ou sans le futur papa.
Infos sur le site du Réseau de sophrologie dynamique.
Pour vous, si vous aimez le chant et la musique… même si vous chantez faux !
Le plaisir prime. Séances collectives, individuelles ou en couple. Votre homme est le bienvenu. Il aura les moyens de vous soutenir à l’accouchement. Pour le couple, « faire des sons » à deux, c’est une façon de se connaître autrement.
Côté technique, vous apprenez des sons spécifiques qui vont vous aider à bien respirer, à traverser les contractions, à soulager les douleurs, à avoir de la force au moment de la poussée, à ouvrir le corps, à atteindre une détente globale.
Côté plaisir pur, vous apprenez des berceuses et des chansons (de balancement, pour le bain, etc.) pour votre bébé à naître.
Côté plus relationnel, au moyen des sons, vous communiquez avec votre bébé in utero. Le jour de l’accouchement, les sons vous permettront de garder le contact avec le bébé tout en l’invitant à descendre. Et, à sa naissance, il sera ravi et sécurisé de reconnaître les sons et chansons entendus in utero. Là, le chant prénatal se rapproche de l’haptonomie.
Infos : Naissentiel (tél. 0472 84 11 39) et Envie de chanter (site français où sont renseignés des animateurs en Belgique).
Pour vous, si vous êtes comme un poisson dans l’eau (chauffée à 32-33°C). Attention, ce n’est pas parce que vous faites cette préparation que vous accoucherez dans l’eau !
Préparation « physique » où vous bougez pas mal, grâce à l’eau qui vous donne une sensation de légèreté. Bien-être assuré pour vous : l’eau joue, par exemple, un rôle de drainage lymphatique. Plaisir pour le futur papa aussi, s’il est de la partie. Les séances sont généralement collectives : la piscine chauffée pour vous seule, ce serait un luxe !
Les effets de la préparation aquatique à la naissance sont multiples : détente donc, amélioration de la respiration, assouplissement des muscles, mobilisation des articulations, travail du souffle, exercices de passage sous l’eau pour visualiser le passage du bébé à la naissance.
Pour en savoir plus, tapez « préparation aquatique à la naissance » dans votre moteur de recherche.
Avec la collaboration de Johanne Mons et Anne Vrithoff, kinésithérapeutes périnatales (Chirec, site Delta, à Bruxelles), Christine Johansson, sage-femme indépendante, Aline Schoentjes, sage-femme au sein d’Amala Espace Naissance (Bruxelles), Évelyne Cabillau, psychologue formée en chant prénatal, et Françoise Delhalle, formatrice en sophrologie