Développement de l'enfant

Aborder la nuit et les difficultés de sommeil chez un petit de bientôt 2 ans, c’est notamment évoquer les terreurs nocturnes et les cauchemars qui sont souvent confondus et peuvent impressionner les parents. C’est aussi revenir sur les conditions dans lesquelles l’enfant a l’habitude de s’endormir. Éclaircissements avec le pédiatre José Groswasser, ancien responsable de l’unité de sommeil à l’Hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola (Huderf) à Bruxelles.
Et d’emblée, un point fort : « Il est important que les parents puissent faire la différence entre une terreur nocturne et un cauchemar, dans la mesure où ils doivent y réagir très différemment », dit José Groswasser.
D’emblée aussi, un rappel théorique. On dort par cycles. Avec, dans chaque cycle, une phase de sommeil lent (endormissement, sommeil léger qui s’approfondit de plus en plus avant d’être un peu plus superficiel) qui permet de récupérer physiquement et une brève période de sommeil paradoxal - ou sommeil du rêve - qui est celle de la récupération psychique. Entre deux cycles, on a un micro-éveil de quelques secondes : si on est à ce moment-là dans les mêmes conditions que quand on s’est endormi, on repart pour un nouveau cycle comme si de rien n’était.